L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 6
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 6

L'or des 
garimpeiros

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ISBN 9789403665702

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Chapitre 6


Un bateau en polyester sans réflecteur dans le gréement n’est guère visible sur un radar à plus de quelques miles. La plupart des unités modernes utilisent maintenant, comme les avions, un transpondeur AIS, sorte de balise émettant à intervalle régulier sa position, son cap, sa vitesse, son nom ainsi que d’autres informations utiles. Ce système est obligatoire sur tous les navires à partir d’une certaine taille. Tous les autres bateaux navigant à moins de vingt-cinq miles environ peuvent les voir sur un écran spécial ou un ordinateur de navigation. Le rôle principal du système est de prévenir les risques de collision en mer grâce à des alarmes.
Le Sirius n’arbore actuellement pas de réflecteur radar dans son gréement. Il en possède pourtant deux efficaces mais installés sur des drisses et qu’il est donc possible de montrer ou cacher selon les besoins. Alex utilise ce système depuis la nuit où le long des côtes espagnoles, en dehors de toute zone de pêche, il vit sur son radar un gros écho peu éloigné mais ne correspondant à aucune lumière visible. Il ne mit pas longtemps à comprendre ce que ce bateau faisait là tous feux éteints quand le Sirius s’arrêta brusquement dans un filet de pêche qui n’avait de toute évidence rien à faire là. Après plusieurs tentatives pour décrocher le filet emmêlé à la base de l’aileron du gouvernail, Alex dut se résoudre à sortir un gros couteau et, aidé de Nina, après avoir réussi à hisser le cordage principal du filet, le trancha net. Il se déchira complètement en deux parties. Une fois son « forfait » accompli, Alex s’est dit qu’il n’avait pas intérêt à traîner dans le coin. Après avoir éteint ses feux de route lui aussi et lancé le moteur à fond pour s’éloigner du bateau de pêche dont il avait sans doute gâché la sortie, il réfléchit qu’il aurait été bien aussi de pouvoir masquer les réflecteurs radar. C’est pourquoi, depuis, ceux du Sirius peuvent être facilement dissimulés.


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ISBN 9789403665702


Pour l’instant, le transpondeur du Sirius est lui aussi éteint. Sans être totalement invisible, il est un bateau discret qui suit la route classique de ceux qui se rendent aux Grenadines pour profiter des paysages éblouissants qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
En général les bateaux quittent la Martinique dans la matinée et font escale sur l’île de Sainte-Lucie vers Rodney Bay ou Marigot Bay. Certains pousseront jusqu’à l’anse des Pitons où les plaisanciers jettent leur ancre près de la plage et attendent que des locaux viennent amarrer leurs aussières aux cocotiers en leur vendant des fruits, du poissons ou d’autres spécialités locales à rouler. Le lendemain, de Sainte-Lucie ils iront en général directement jusqu’à Bequia au sud de Saint Vincent et mouilleront dans Admiralty Bay devant Port Elizabeth ou Princess Margaret Bay. Les bateaux de charter que l’on appelle aussi Grenadines Express en raison de leur programme chargé et minuté viennent jusque-là directement de Martinique. En soirée après huit heures d’avion plus autant d’attente et de transport, les candidats épuisés sont accueillis avec un ti-punch puis entassés dans des cabines de catamarans et les amarres sont immédiatement larguées. Ils s’effondrent dans leurs couchettes ce qui leur évitera de fatiguer l’équipage. Ils arrivent ici le lendemain soir ivres de lumière, d’embruns, de couleurs tropicales, de chaleur mais surtout amarinés malgré eux. Passage obligatoire chez les douaniers anglais qui depuis des décennies empilent des tonnes de déclarations sans intérêt et empochent quelques deniers pour le droit de naviguer dans leurs eaux paradisiaques. Car on pourrait s’y croire, les Tobago Cayes, Baradal, Mayreau… autant de paysages magnifiques qui feront vite oublier la fatigue du voyage.


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Si le Sirius a plusieurs fois traîné ses ancres dans ces eaux turquoise, ce n’est pas le but de ce voyage. Pour l’instant il fait route vers Sainte-Lucie. Dom, Béa, Patrick et Murielle prennent leurs marques à bord. Nina et Alex n’en ont pas besoin car on dirait qu’ils font partie du bateau au même titre qu’un winch ou une poulie tellement ils en connaissent le moindre centimètre. La météo est bonne, pas de problème.


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