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L'Or Des Garimpeiros |
Chapitre 6Un bateau en polyester sans
réflecteur dans le gréement n’est guère visible sur un radar à plus de
quelques miles. La plupart des unités modernes utilisent maintenant, comme les
avions, un transpondeur AIS, sorte de balise émettant à intervalle régulier
sa position, son cap, sa vitesse, son nom ainsi que d’autres informations
utiles. Ce système est obligatoire sur tous les navires à partir d’une
certaine taille. Tous les autres bateaux navigant à moins de vingt-cinq miles
environ peuvent les voir sur un écran spécial ou un ordinateur de navigation.
Le rôle principal du système est de prévenir les risques de collision en mer
grâce à des alarmes.
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Pour l’instant, le transpondeur du Sirius est lui
aussi éteint. Sans être totalement invisible, il est un bateau discret qui
suit la route classique de ceux qui se rendent aux Grenadines pour profiter des
paysages éblouissants qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
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Si le Sirius a plusieurs fois traîné ses ancres
dans ces eaux turquoise, ce n’est pas le but de ce voyage. Pour l’instant il
fait route vers Sainte-Lucie. Dom, Béa, Patrick et Murielle prennent leurs
marques à bord. Nina et Alex n’en ont pas besoin car on dirait qu’ils font
partie du bateau au même titre qu’un winch ou une poulie tellement ils en
connaissent le moindre centimètre. La météo est bonne, pas de
problème.
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