L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 17
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 17

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 17



Pendant la nuit, le vent a un peu faibli et commence à tourner plein est. La vitesse reste cependant bonne et il est encore possible de garder les deux génois. Si le vent tourne encore, le cap du bateau sera modifié pour garder la vitesse puis il sera corrigé plus tard lorsque le génois léger sera affalé. En bateau, la ligne droite n’est pas toujours la plus courte et parfois on va plus vite en déviant un peu de la route puis en la rejoignant ensuite. Au petit déjeuner le bateau roule moins, Béa a fait du café et du thé. Il y a encore du pain pour les tartines. Dom et Alex se partagent les trois poissons volants trouvés sur le pont sous le regard dégoûté de Nina. Elle est née à Dijon, déjà en temps normal le poisson ne fait pas partie de sa nourriture de base, alors au petit déjeuner sur un bateau qui roule comme une barrique, elle vire au vert. Tous les regards sont maintenant tournés vers l’horizon droit devant en espérant voir apparaître la terre. Mais l’île est très basse et n’est pas encore visible.
— Ne rêvez pas, intervient Alex. J’ai dit pour l’apéro, pas pour le petit-déjeuner.


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En navigation les gens semblent toujours pressés d’arriver même si rien ne les attend, qu’il fait beau et qu’ils ont tout leur temps. C’est plus fort qu’eux, il faut qu’ils connaissent la distance restant à parcourir et le nombre d’heures que cela va prendre. Alex ne fait pas exception à la règle mais a remarqué que cette impatience disparaissait au bout de trois à quatre jours de mer. À partir de ce moment, cela devient secondaire. On arrivera demain ou plus tard quelle importance puisqu’on est bien. On arrête de regarder l’heure et on se met à vivre au rythme de la mer et du ciel. Alex adore passer ce stade. Il dit parfois que les coureurs au large n’aiment pas la mer car ils sont toujours pressés de rejoindre la terre.


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Le vent continue de mollir en tournant vers le sud-sud-est et enfin La Blanquilla apparaît à l’horizon un peu à gauche. Le cap avait été modifié pour garder les deux génois mais maintenant il est temps de rattraper la route directe. Le génois léger est donc affalé. Pour ne pas avoir à le plier et ranger de suite, il est ferlé sur les filières à bâbord. Le tangon a repris sa place le long du mat. La grand-voile et la trinquette renvoyées. Le bateau avance encore vite car cette allure lui va bien et quelques heures plus tard il se trouve devant l’entrée de House Anchorage qui se situe effectivement à l’endroit indiqué sur la carte. Le moteur est mis en marche, le génois est roulé, la trinquette est descendue. Nina se rend dans le poste avant ouvrir le capot qui permet de sortir la commande du guindeau. Sur le Sirius, il appartient à Nina, c’est son domaine Alex y touche rarement sauf pour la maintenance. Sur un bateau, le guindeau est un appareil puissant mais sensible qui nécessite de la délicatesse si l’on ne tient pas à avoir des problèmes. C’est comme cela depuis longtemps, inutile de changer ce qui marche. Sur le pont avant, il y a deux guindeaux : le principal, électrique et un second, manuel un peu en retrait qui sert soit de secours soit pour manœuvrer un deuxième mouillage si besoin. Nina ressort sur le pont. Petit coup de descente pour sortir un mètre de chaîne. Puis elle détache la sécurité qui verrouille l’ancre, la fait sortir de la ferrure d’étrave sur son galet et le mouillage se retrouve pendu au nez du bateau prêt à descendre. La baie n’est vraiment pas large, environ cent cinquante mètres mais comme il n’y a que quatre mètres de profondeur, il ne sera pas nécessaire d’utiliser une grande longueur de chaîne ce qui limitera le rayon d’évitage. Alex amène doucement le bateau juste au centre de la petite baie et crie « Mouille ». Immédiatement l’ancre descend. Il enclenche alors la marche arrière pour étaler la chaîne sur le fond sans faire de tas. Lorsque Nina voit passer le repère de peinture des trente mètres, elle freine et bloque le guindeau. En tirant doucement sur l’ancre avec la marche arrière et en prenant un repère à terre, Alex s’assure que l’ancre a bien croché le fond et que le bateau ne bouge plus. L’estrope est installée. Nina sort encore un peu de chaîne pour libérer totalement le guindeau. Le moteur est arrêté, bienvenue à La Blanquilla. Immédiatement Dom installe l’échelle de coupée car le zodiac empêche d’utiliser celle du tableau arrière incliné. Puis tout l’équipage va se baigner dans ce décor de rêve. C’est une escale carte postale, l’eau est transparente comme du verre, on a l’impression que le bateau est en l’air car on ne voit plus la différence entre la partie au-dessus et au-dessous de la ligne de flottaison, son ombre se projette au fond ainsi que celle des baigneurs, de jolis poissons colorés se promènent dans ce décor d’aquarium qui paraît trop beau pour être vrai. Plus personne n’ose faire de bruit pour ne pas troubler cet équilibre.


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Alex appelle Raymond pour l’informer de leur arrivée sur l’île et les rejoint. Il est quatorze heures, l’apéro est un peu plus tard que prévu mais il n’est jamais trop tard. Repas léger, repos et détente. Pour l’instant tout le monde essaye de ne pas trop penser à ce qui l’attend au moins jusqu’à demain et profite pleinement de l’endroit. Le soir des pâtes accompagneront la petite dorade que Dom a pêchée aujourd’hui. Si on le restreint un peu au niveau du poivre et qu’il a du poisson, il est capable de miracles et en fait encore une fois la démonstration.


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