L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 18
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 18

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 18



Après une nuit calme avec cependant toujours une personne de veille dans le cockpit, il est temps ce matin d’élaborer un plan pour la suite.
— Pour l’instant, commence Alex, nous sommes officiellement un groupe de plaisanciers venu profiter des paysages du Venezuela pour prendre du bon temps et faire un peu de plongée sous-marine. Nous n’avons pas encore fait de formalités douanières car nous arrivons directement de Martinique et n’avons rencontré personne. Nous pensons aller voir s’il est possible de faire notre entrée à la base militaire de l’île. Tant que nous ne nous intéressons pas à un point particulier, nous n’avons rien à cacher. Par contre, nous devons garder à l’esprit que le Venezuela n’est pas réputé pour ses bisounours. On parle beaucoup de pirates. Ils s’attaquent aux bateaux de plaisance en utilisant des lanchas rapides. Heureusement nous sommes normalement en dehors du rayon d’action de ces bateaux, limité à une quarantaine de miles autour d’une station d’essence en raison de leur faible autonomie. Il n’y a pas de carburant dans le coin. Le Bertram 61, grâce auquel nous sommes là, était un cas spécial et heureusement plus rare de pirates de haute mer. Par précaution, nous devons nous astreindre à une veille permanente à bord. Il doit toujours y avoir quelqu’un sur le pont de jour comme de nuit. Je vous rappelle que nous n’avons pas d’arme à bord à part quelques bombes au poivre, des fusées de détresse et notre sourire.


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— Plus un fusil sous-marin, rajoute Dom.
— C’est vrai.
— En cas d’attaque, plaisante Murielle, on met Patrick devant et on se cache tous derrière.
— Peut-être mais il vaudrait mieux déjà montrer que nous sommes six.
— Pour l’instant, rajoute Dom, on a vu personne mais si on s’aperçoit qu’il y a du monde dans le coin, les filles pourraient s’habiller en homme. Vus de loin, six mecs feront plus réfléchir que trois hommes et trois femmes.
— C’est pas idiot mais dans ce cas, il faudrait aussi oublier les baignades en bikini autour du bateau.
— Ça y est, ils se prennent pour des cowboys, réplique Nina qui trouve cette mesure exagérée. Donc ce soir je ne peux pas mettre ma robe de soirée pour dîner à la table du capitaine ? Qu’est-ce que je vais me mettre ? Mon ciré jaune ?
— Mais non, il ne faut pas s’inquiéter. Il n’y aura pas de problème si nous restons discrets. Donc au programme d’aujourd’hui, on a vu que cette petite calanque est utilisable à condition d’y être le seul bateau. Elle est par contre un peu loin de l’endroit qui nous intéresse. On va donc lever l’ancre et aller voir d’abord à côté vers la pointe de La Aguada puis Playa Caranton vers le phare et enfin South Bay devant la base militaire. En tout, cela fait seulement six miles de navigation au moteur. Si possible, nous resterons là-bas la nuit prochaine. Avant de décider quoi que ce soit, il faut observer. D’autre part je vous signale qu’en cas de problème grave, accident, crasse météo en approche, notre seul repli serait l’île hollandaise de Curaçao à deux cent soixante miles vers l’ouest donc deux journées et deux nuits de navigation en marchant bien et je ne vous explique pas la galère pour remonter ensuite contre le vent. On aurait meilleur compte à repasser par la Martinique et tout recommencer. Donc il faut que nous soyons très prudents et garder à l’esprit que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Voilà, si vous êtes d’accord, on y va, tout le monde sur le pont. On commence par ranger ce génois qui nous gêne dans les filières puis on lève l’ancre.


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Dom et Béa plient méticuleusement le grand génois sur le pont avant et le rangent à sa place. Puis après les vérifications d’usage, le moteur est démarré. Nina est au guindeau, Alex donne un petit coup de marche avant pour mollir la chaîne d’ancre. Elle remonte deux mètres de chaîne, détache et range l’estrope puis commence à relever la chaîne en guidant Alex avec des gestes que l’on a plutôt l’habitude de voir sur un tarmac d’aéroport à l’arrivée d’un avion de ligne. Le but est de faire en sorte que son guindeau ne force jamais. C’est une sorte de ballet bien rodé par des années de pratique. Il sait ainsi toujours où en est l’ancre et peut manœuvrer en conséquence. Du moins quand tout va bien, car si un problème survient, que le bateau part un peu en travers et tire sur le guindeau, elle se retourne. On entend alors quelques noms d’oiseaux et Alex se fait tout petit. Les manœuvres des bateaux dans les mouillages et les marinas sont un spectacle sans cesse renouvelé parfois comique et souvent révélateur du caractère des pauvres navigateurs qui en sont les acteurs malgré eux.


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Le Sirius quitte House Anchorage et vire à bâbord vers le large de la pointe de La Aguada. Alex barre en regardant l’écran de l’ordinateur pour passer loin des récifs et se dirige vers le mouillage suivant. Celui-ci est moins protégé d’une éventuelle houle de sud mais plus vaste et accessible de nuit. Il peut servir. Le bateau repart vers Playa Caranton moins intéressant car le fond est parsemé de blocs de rochers qui pourraient bloquer l’ancre. Même si l’endroit reste utilisable, il est moins adapté pour en faire un camp de base. Le Sirius reprend donc sa route vers South Bay. Si la seule trace de civilisation sur l’île se trouve là, ce n’est pas par hasard, le mouillage est parfait. On devrait dire les mouillages car il y en a deux. Le premier est immédiatement sous les fenêtres du bâtiment des militaires avec même, semblerait-il, un accès direct. Le deuxième dans la partie nord de la baie est encore plus séduisant : magnifique paysage devant une plage de sable blanc, suffisamment de place pour que le bateau puisse tourner autour de son ancre, un fond régulier de sable. Sur le rivage se trouvent quelques cabanes de pêcheurs qui vues aux jumelles paraissent abandonnées. Le seul inconvénient est la présence de cette base militaire. C’est l’endroit abordable le moins éloigné de la zone de recherche. Il est onze heures, Nina descend l’ancre sur quatre mètres de fond de sable dans un paysage idyllique. Avant de décider d’en faire le camp de base, il va falloir visiter les alentours.


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