L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 19
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 19

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 19



Le zodiac est mis à l’eau. Les jerricans d’essence qui y étaient entreposés, sont stockés sur le pont, le plein vérifié. Le moteur tout neuf démarre au premier coup de lanceur. Dom, Béa et Patrick embarquent et se dirigent vers la plage où ils le tirent au sec, accrochent le grappin dans le sable et disparaissent dans la nature. À bord du Sirius le reste de l’équipage fait un peu de rangement puis va se tremper en descendant par l’échelle de bain maintenant libérée.


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Les trois amis se dirigent vers la droite de la plage où ils ont aperçu ce qui pourrait être un sentier. Il en rejoint un autre plus large qui les amène vers un groupe de trois constructions autour d’une cour en terre battue. Il n’y a pas âme qui vive ici et apparemment depuis longtemps. Les vitres sont très poussiéreuses, la végétation pousse devant les portes et les fenêtres. On ne voit aucun véhicule à moteur. Un chariot à bras est stationné près d’un bâtiment. Ses pneus sont à plat. À part cela, la cour est totalement vide. Il règne une atmosphère un peu étrange, surréaliste, presque lugubre comme si l’endroit avait été déserté par les hommes suite à une catastrophe. Le vent souffle sur cette grande place abandonnée en levant le sable et la poussière. Quelques cabanes sont disséminées aux alentours, un passage mène à une zone où sont entreposés quelques conteneurs qui ont pu servir à transporter les matériaux. Mais comment ont-ils été amenés là ? Seule une porte de ce qui semble être le bâtiment principal a été forcée. Une vitre et la serrure sont cassées. À l’intérieur un bureau avec quelques stylos, une vieille machine à écrire dans un coin, un porte tampon vide avec un encreur pas totalement sec mais presque. Combien de temps met un encreur à sécher ? Un certain temps ? Patrick fait beaucoup de photos pour pouvoir analyser tout cela à bord. Une visite à la piste d’aviation pourrait être instructive. Un chemin les y conduit. En le suivant, ils constatent que des véhicules ont circulé ici, il y a longtemps, mais aucun n’a été vu pour l’instant, ni en état ni abandonné et il n’y a plus aucune trace d’empreinte de pneu. Cette piste est bien sûr orientée est - ouest et compte tenu des vents dominants dans la région, un avion se poserait forcement sur la partie ouest. Elle n’est pas très longue mais suffisante pour un petit mono ou bimoteur. L’atterrissage doit quand même être un peu sportif car elle n’est ni goudronnée ni dallée. C’est en fait une bande de terre assez large sur laquelle la végétation est en train de reprendre le dessus. Des trous se forment un peu partout. Ils vont observer la partie où logiquement un avion se poserait c’est-à-dire presque au bout, à la recherche de traces de pneu pouvant montrer une utilisation récente et en trouvent effectivement. Lorsqu’un avion se pose sur de la terre, il laisse au point de contact des roues des traces bien visibles qui creusent le sol et arrachent la végétation. On aperçoit les marques de deux atterrissages récents mais pas du même appareil car l’écartement des roues et la taille des pneus différent. Ils distinguent aussi d’autres traces plus anciennes en partie effacées par le vent. Aucune antenne ou reste d’antenne n’apparaît sur les bâtiments. Sans parler de radar, il paraîtrait logique de trouver quelque part au moins une antenne VHF pour communiquer avec les appareils en approche ou même les bateaux autour de l’île. Rien. L’impression qui ressort est que toutes ces installations auraient été construites mais jamais utilisées. Or on sait que cette base a été active puisque des navigateurs ont publié des récits de rencontres avec des militaires en faction. Tout aurait donc été rangé, nettoyé et abandonné.


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Les îles du nord du Venezuela font partie des « dépendances fédérales du Venezuela » avec leur propre drapeau et un statut différent du reste du pays. Le fait qu’elles appartiennent aussi au parc national vénézuélien créé en 1972 et classé site Ramsar en 1996 n’y est peut-être pas étranger car aucune construction ou exploitation contraire à la protection de ce site ne peut désormais y être envisagée. À moins que la présence d’une garnison militaire sur cet îlot, sans la moindre ressource naturelle ni même une goutte d’eau, ait été jugée inutile par le gouvernement et qu’il l’ait suspendue. En tout cas l’endroit ne présente à première vue aucune contre-indication pour y installer le camp de base de l’expédition.


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Ils retournent à la plage où le zodiac les attend et rentrent au bateau.
— Alors ? dit Nina en leur prenant les amarres.
Dom arrive en haut de l’échelle de bain :
— Je crois qu’on tient notre coin. On va passer de bonnes vacances.
Ils ont l’air contents de leur promenade. Patrick décharge les photos dans son ordinateur et les fait défiler pour le reste de l’équipage. Alex est très intéressé par les traces d’atterrissage des avions.
— Les traces t’ont semblé avoir le même âge ?
— À peu près oui.
— Récentes ?
— Je crois, oui, juste un peu érodées par le vent.
— Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
— D’après ce qu’on sait, l’avion qui a embarqué l’or de Guyane était un Cesna 182 donc un monomoteur. Il est probable que les traces du deuxième soient celles d’un bimoteur car l’écart entre les roues est bien plus important et les pneus plus larges. C’est sans doute un avion assez gros. Regarde sur cette photo, on voit bien les deux traces différentes. L’écartement des traces du petit est de deux mètres, l’autre est de trois mètres vingt. Il s’est posé court car la piste est sans doute un peu limite pour lui et compte tenu de l’état du sol, il a eu besoin de toute sa longueur. Et surtout regarde ça…


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Patrick fait défiler quelques photos.
— Là, on voit le croisement des deux traces. Le gros a roulé sur celles du petit donc il est clair qu’il s’est posé après. Il y en a aussi d’autres, mais anciennes, partout dans tous les sens, plus loin et en tout début de piste mais ce sont celles des avions qui sont remontés et se sont remis en place pour le décollage. On voit d’ailleurs l’empreinte du train avant qu’il n’y a pas sur les traces d’atterrissage au moment du contact avec le sol. En tout cas il n’y a de marques récentes que de deux appareils qui ont atterri seulement une fois chacun. On peut donc en conclure que le Cesna 182 est venu ici et qu’un autre, probablement un bimoteur de plus grande taille, plus tard. On n'a rien vu qui nous permettrait de nous faire une idée du temps écoulé entre les deux passages ni de la durée pendant laquelle ils sont restés au sol mais on voit bien que le premier a atterri et redécollé avant que n’arrive le second et qu’ils n’ont jamais été là ensemble. On a aussi trouvé quelques traces de pas, mais là, pour en déduire quelque chose, il faudrait appeler Sherlock Holmes. J’ai fait quelques photos au cas où.
De toute façon tout ce que Patrick observe, se retrouve dans son appareil photo.
Alex envoie un SMS à Raymond pour qu’il vérifie si l’écartement des roues d’un Cesna 182 est bien de deux mètres. Dix minutes plus tard la réponse arrive l’écartement des roues d’un Cesna 182 est d’un mètre quatre-vingt-seize. Ça colle.
Le mystère du deuxième appareil n’est pas éclairci mais le camp de base est trouvé. Depuis la baie, il sera possible d’entendre un avion qui viendrait se poser ici.


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