L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 26
ouverture menu L'Or Des Garimpeiros

L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 26

L'or des 
garimpeiros

Mots-Croisés-Online vous offre l'intégralité de ce roman pour une lecture en ligne. Pour plus de confort vous pouvez aussi acheter le livre ici :

Format poche, couverture souple brillante, 252 pages.

Prix : €14.00

Acheter sur 
amazon.fr

ISBN 9789403665702

Note : Les notes de bas de page (termes de marine, abréviations, commentaires aidant à la compréhension) ne sont pas reproduits dans la version en ligne. Pour avoir tous les détails achetez le livre.


Chapitre 26



Le lendemain, le moral est remonté, tout le monde a compris que le problème était provisoire et a passé une bonne journée à bord ou à la plage, à se baigner ou écouter de la musique puisqu’il n’y a plus d’avion à guetter. Dom a fait des pizzas, c’est la belle vie. On commence à parler de la façon dont on va cacher dix kilos d’or à bord. La partie avant de la quille est constituée d’un compartiment étanche rempli de mousse destiné à éviter une voie d’eau en cas de choc contre un rocher et totalement invisible de l’intérieur de la coque. Alex a embarqué cinq kilos de résine polyester, du tissu de verre, du gelcoat et de la mousse polyuréthane. L’idée est de meuler le dessus de cette crash box, de creuser dans la mousse, d’y ranger l’or puis de refermer d’abord avec de la mousse et de refaire la stratification. Il sait qu’en appliquant une dernière couche de gelcoat fortement paraffiné, toute trace d’odeur du polyester fraîchement catalysé disparaît vite et il n’y aura aucune différence avec le reste des fonds. Il faudra simplement éliminer tous les résidus de produit, vieux pots, rouleaux, chiffons ayant été utilisés car eux continueront à sentir pendant longtemps et seraient une piste pour une inquisition éventuelle. Il faudra bien sûr refaire l’opération plus tard pour récupérer l’or. Il faut vraiment que ce soit important pour qu’Alex accepte d’attaquer son bateau à la meuleuse.
Nina relève l’ancre à l’aube après un bon petit déjeuner. Et le Sirius refait le même chemin. La même manœuvre est effectuée pour voir dans l’axe de la crique. Et là, nouvelle surprise, il n’y pas un occupant mais deux. Alex demande à Patrick de mitrailler ce qu’il n’a pas attendu de faire.


L'or des 
garimpeiros

Pour lire ce roman de manière plus agréable, achetez le livre.

Format poche, couverture souple brillante, 282 pages.

Prix : €14.00

Acheter sur 
amazon.fr

ISBN 9789403665702



— Mais qu’est-ce qu’ils foutent ? tempête-t-il.
Déjà le voilier a repris la route du retour qu’il commence à connaître. Patrick affiche les photos qu’il vient de faire. Un zoom sur la crique révèle que le deuxième intrus est une sorte de chaloupe comme on en trouve sur les gros cargos ou porte-conteneurs qui peut servir pour le sauvetage ou pour débarquer l’équipage lorsque le navire est ancré au large. Ces embarcations, en général oranges, font une dizaine de mètres de long et ont parfois un gros moteur refroidi à l’air qui peut être démarré avant la mise à l’eau. Dans le cas où il est destiné uniquement au sauvetage, il est descendu à l’aide d’un toboggan. Alex essaye de se concentrer sur le nombre de personnes visibles mais ce n’est pas le plus intéressant. Ce que remarque tout de suite Patrick c’est que les capots moteur du chalutier sont ouverts et que au moins deux personnes ont l’air de s’affairer autour. Une sorte de rire de soulagement éclate dans le carré.
— Qu’est-ce qui se passe ? demande Murielle du cockpit.
— On sait pourquoi il n’est pas parti pour son rendez-vous. Il est en panne ! lui répond Patrick.
Le bateau ne pouvant pas livrer sa marchandise au cargo et celui-ci ayant sans doute un planning à respecter, il est allé la chercher lui-même en prenant un risque certain puisque son nom et son port d’attache sont inscrits de manière très lisible sur la chaloupe et maintenant très nettement sur les photos de Patrick. Il s’agit du RUILOBA, immatriculé à Amsterdam. D’autre part un navire qui s’arrête pendant trois jours au large laisse des traces puisqu’ils sont tous suivis par satellite via l’AIS obligatoire sur tous les navires.
— Vous pourriez les aider à réparer pour qu’ils partent plus vite, propose Murielle.
— C’est une idée. Mais espérons plutôt qu’ils s’y connaissent et qu’ils ont la pièce.


L'or des 
garimpeiros

Passez moins de temps sur vos écrans, achetez le livre.

Format poche, couverture souple brillante, 282 pages.

Prix : €14.00

Acheter sur 
amazon.fr

ISBN 9789403665702



Le Sirius n’a pas fait beaucoup de chemin sur le retour et en regardant vers l’arrière, on voit maintenant une fumée blanche s’élever et surtout la chaloupe du RUILOBA faire route vers l’est. Elle va contourner l’île pour rejoindre son cargo vers le nord en dehors des eaux territoriales du Venezuela. Le nuage de fumée est probablement dû à la mise en route du moteur en panne après une intervention sur l’injection. Il est probable qu’il va bientôt sortir et risque de se trouver à un endroit d’où il pourrait les voir. Alex fait dérouler le génois et pousse le moteur à fond. Il veut s’éloigner au maximum de l’endroit où El Voluntario va sortir de derrière la côte et si possible tourner Punta Bobos rapidement. Le voilier fonce à plus de huit nœuds en planant sur les vagues. Les regards sont tournés vers l’arrière et, au moment de doubler la pointe, El Voluntario apparaît cap au sud. Le Sirius est déjà caché et se tient suffisamment près de la côte pour ne pas être remarqué. Adios El Voluntario. La voie est libre ! Béa roule le génois, Alex met le moteur au ralenti et annonce :
— On attend qu’il s’éloigne suffisamment, on reprend notre place à South Bay et demain on va la chercher cette foutue caisse.
À entendre les cris de joie, on imagine ce que ce sera quand la caisse arrivera à bord.
— Bien joué Alex, dit Nina.
L’équipage est heureux de retrouver son camp de base et la première chose que fait Alex, c’est d’appeler Raymond. Dans une longue conversation, il lui raconte la journée d’aujourd’hui et chacun y va de son petit mot. Ils savent tous qu’il aimerait être là. Avec le nom et le port d’attache du supposé cargo, il est probable qu’il va faire des recherches et donnera sous peu des informations sur ce navire.
Dans la soirée Raymond appelle :
— J’ai trouvé des infos sur le RUILOBA. C’est un porte-conteneurs qui a été équipé de deux grues pour pouvoir être utilisé aussi comme vraquier. Il mesure quatre-vingt-neuf mètres, quatre mille trois cent cinquante tonnes, tirant d’eau six mètres soixante, sa vitesse maximum est de seize nœuds. D’après MarineTraffic, il est parti de Valparaiso au Chili, a passé Panama et se rend à Anvers. Si on regarde sa dernière position c’est 12°19,79'N – 063°51,61'W mais cette position a deux jours, donc il a pu se déplacer transpondeur éteint pour se rapprocher un peu de La Blanquilla et diminuer la distance à parcourir par sa chaloupe. Si on se base sur sa vitesse moyenne, il devrait être à Anvers dans quatorze jours avec une cargaison de probablement plusieurs centaines de kilos de drogue dure. Ça ne te pose pas un cas de conscience ?
— Oui c’est vrai. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je ne sais pas demande à Murielle, elle s’y connaît…
— Bon quatorze jours, on a le temps de voir. J’espère que nous serons rentrés.


L'or des 
garimpeiros

Découvrez le prochain chapitre dans le livre, achetez le maintenant.

Format poche, couverture souple brillante, 282 pages.

Prix : €14.00

Acheter sur 
amazon.fr

ISBN 9789403665702


Continuer la lecture en ligne : Chapitre suivant >>>


www.mots-croises-online.com
Le site de référence des cruciverbistes et verbicrucistes de langue française.