L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 23
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 23

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 23



C’est donc une après-midi de farniente qui se prépare à bord après la navigation de ce matin un peu éprouvante pour les nerfs. Le zodiac a été descendu pour libérer le tableau arrière et l’échelle de bain. Tous vont se baigner dans ce décor de rêve et faire un petit tour à terre ou se reposer sur la plage toute proche. Patrick fait des photos qui assurément auraient leur place sur un présentoir de cartes postales s’il y avait un magasin de souvenirs sur l’île. En attendant, il en installe une en fond d’écran de son ordinateur.
Alex n’a pas mis le pied à terre depuis la Martinique, ce qui ne semble pas lui manquer. Apparemment il devrait pouvoir passer sa vie à bord sans jamais débarquer comme 1900 le héros du film La légende du pianiste sur l'océan. D’ailleurs, si quelqu’un s’en étonne, il lui répond que la terre n’est belle que si on la regarde de la mer.
Les activités s’organisent à bord. On ne s’ennuie jamais sur un bateau. On assiste à une frénésie de rangement, de nettoyage. Des bouts sont tendus entre les haubans et le portique arrière et rapidement le bateau se pare de linges multicolores qui sèchent au vent. Murielle a mis un CD de salsa du groupe cubain « La Banda de Aragon ». Dom prépare quelque chose de bon en utilisant les quelques légumes frais qu’il reste. Quelques tomates, courgettes, oignons, les dernières vitamines naturelles du bord.
— Il vaudrait peut-être mieux arrêter la musique pour être sûrs d’entendre l’avion partir, dit Nina.
— C’est judicieux, confirme Alex. Restons vigilants.
Alex envoie une photo de l’avion à Raymond pour qu’il essaye de savoir de quel type il s’agit, quel est l’entraxe des roues et son autonomie.


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Patrick classe toutes les photos qu’il a faites depuis le départ de Martinique dans son ordinateur et en envoie quelques unes à Raymond dont une magnifique de House Anchorage avec le Sirius à l’ancre.
Béa entreprend de connecter le sien au satellite pour lire ses courriels. Après quelques errements, elle finit par arriver à charger ses messages. Elle est beaucoup demandée et ne risque pas de manquer de travail. Elle répond patiemment à tous en indiquant qu’elle n’est momentanément pas disponible, avec une connectivité limitée et préviendra lorsqu’elle sera de retour en Martinique en omettant de préciser qu’elle est partie pour La Blanquilla à la recherche d’une caisse d’or qui pourrait la dispenser d’avoir à masser des touristes pendant quelques années.
Alex se dit qu’ils vont faire chauffer le forfait et que c’est encore le pauvre Raymond qui va devoir le recharger. Avoir internet sur un bateau presque comme à la maison est un véritable piège. Beaucoup se sont fait avoir avec des notes énormes.
Le téléphone satellite sonne. C’est Raymond qui a les infos demandées sur l’avion :
— C’est un Beechcraft Baron G58. C’est le bimoteur le plus répandu au monde. Il en existe de nombreuses versions avec notamment différentes motorisations. Selon le modèle, son autonomie va de mille cinq cents à mille neuf cents kilomètres et il en existe même un dont l’autonomie atteint deux mille trois cents kilomètres à l’aide d’un réservoir supplémentaire. Sa vitesse de croisière est de trois cent trente kilomètres heure, sa vitesse maxi est de trois cent quatre-vingt kilomètres heure. Il décolle sur cinq cent onze mètres et se pose sur cinq cent soixante mètres. L’entraxe des roues est de deux mètres quatre-vingt-huit.
— Merci Raymond je reconnais ta rigueur et ta précision.
— N’hésite pas. Merci pour les photos. Profitez-en bien. À plus.
— À bientôt.


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— Donc c’est un troisième avion, dit Alex en réfléchissant tout haut. On a un Cesna 182 qui transportait l’or, un avion inconnu sans doute assez gros avec trois mètres dix entre les roues et un Beechcraft G58 qui est encore là.
Patrick vient s’asseoir au carré en face de lui.
— Ne penses-tu pas que cette île puisse être utilisée régulièrement pour des trafics divers ? dit-il. Si on regarde bien sa position, c’est l’île la plus septentrionale du Venezuela et la plus à l’est du groupe des îles du nord. Elle peut très bien être une porte de sortie pour beaucoup de marchandises illicites.
— Donc ces deux avions n’auraient rien à voir avec notre affaire ? demande Alex.
— Probablement pas. Après tout, si nos vénézuéliens avaient prévu de sortir l’or de cette manière, d’autres peuvent bien utiliser la même méthode pour différentes choses. Surtout que la Colombie n’est qu’à mille kilomètres, donc à portée d’un petit bimoteur pouvant se poser ici. Regarde, le Beechcraft G58 pourrait même faire l’aller-retour avec la Colombie sans ravitailler.
— Le scénario serait le suivant, reprend Patrick après quelques secondes de réflexion. À la date du rendez-vous, un cargo attend au large à une vingtaine de miles de l’île et donc en dehors des eaux territoriales où personne n’ira jamais l’embêter. Un bateau de pêche quitte Margarita et se tient près de l’île en faisant semblant de pêcher, comme celui que tu as vu ce matin au radar. Quand l’avion arrive, le bateau approche et se rend dans la petite anse juste à côté de la base militaire. On ne s’est pas beaucoup intéressé à cette crique mais il doit y avoir la possibilité d’y amarrer un bateau à faible tirant d’eau et de débarquer à pieds secs. On transfère la cargaison de l’avion dans le bateau qui part immédiatement vers le cargo au large. L’avion peut s’en aller, soit directement d’où il est venu, soit vers un point de ravitaillement puisqu’il ne transporte plus rien d’illicite. Une fois sa cargaison livrée, le bateau de pêche rentre tranquillement chez lui sans problème puisqu’il ne transporte rien de prohibé lui non plus. Éventuellement pour faire plus vrai il fera une pêche pendant le retour. De cette façon il serait possible d’exporter des centaines de kilos de drogue vers l’Europe ou même plus loin. La seule différence entre cette opération que je viens d’imaginer et celle de la caisse d’or c’est que là on transfère directement la cargaison de l’avion au bateau alors que d’après la chronologie, la caisse d’or est restée cachée environ deux semaines dans l’île. Peut-être l’opération ne pouvait pas être planifiée avec autant de précision car il n’était pas possible de savoir exactement quand devait se produire l’expédition de l’or de Guyane. Il y a donc eu une certaine improvisation et un délai pour avoir un cargo ou autre type de bateau disponible.
— En fait, complète Alex, cette île est située à une position intéressante pour l’exportation clandestine vers l’Europe ou même plus loin à partir du Venezuela, de la Colombie, de la Guyane, du Suriname et même du nord du Brésil. On se trouve peut-être au centre d’une plaque tournante de trafic, armés de nos seuls sourires.
Dom est descendu dans le bateau ainsi que Béa. Murielle passe la tête par la descente.
— Alors qu’est-ce qu’on fait ? dit-elle en surprenant tout le monde, on continue la baignade ou on va la chercher cette caisse ?


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Nina sort du poste avant où elle avait réussi à s’enfiler tant bien que mal en raison de tout ce qui y est entassé.
— J’ai bien une petite idée là-dessus, répond-elle en traversant le carré avec un pare-battage qu’elle a l’intention d’utiliser pour éloigner le zodiac qui frotte contre la coque.
— Bon, il faut d’abord être sûr que l’avion est reparti, reprend Alex. S’il repart dans la direction d’où il est venu, on pourra sans doute l’entendre. Ensuite il faudrait que le bateau aussi soit parti ce qui est plus difficile à savoir. Surtout que d’ici on ne peut pas le voir même au radar et il est peu probable qu’il se signale avec un transpondeur. On peut se dire que si on entend le départ de l’avion dans la journée, il y a des chances que le bateau s’en aille lui aussi avant ce soir ou au plus tard demain matin. Donc ce que je propose, c’est d’attendre ici aujourd’hui et si on entend l’avion, demain matin on lève le camp. Compte tenu de l’ouverture de la crique près de la base vers le sud-ouest, en longeant la côte sud de l’île de près, on va arriver à un endroit d’où on aura une vue dans l’axe de la crique tout en restant assez cachés par la pointe entre South Bay et Playa Carenton. On pourra voir s’il y a un bateau amarré et sinon, c’est bon, on continue vers la zone de recherche. S’il y a encore quelqu’un, je ne pense pas qu’il soit prudent de continuer et dans ce cas on revient ici. J’espère que la voie sera libre.


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