L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 29
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 29

L'or des 
garimpeiros

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ISBN 9789403665702

Note : Les notes de bas de page (termes de marine, abréviations, commentaires aidant à la compréhension) ne sont pas reproduits dans la version en ligne. Pour avoir tous les détails achetez le livre.


Chapitre 29



Après avoir rangé le zodiac ainsi que le matériel de plongée et relié les quatre blocs au compresseur, le Sirius reprend une fois de plus le chemin de South Bay mais d’une manière un peu plus sportive. Juste avec sa trinquette et sa grand-voile à deux ris, le bateau fonce en planant sur les vagues. Le vent souffle maintenant à trente nœuds.
— Vu que demain on ne va pas aller plonger, demande Nina à Alex, est-ce qu’on ne pourrait pas se dispenser du compresseur pendant le retour ? C’est déjà très agité, on est tous fatigués de s’être fait brasser toute la journée. On pourra gonfler les bouteilles demain.
— Tu as raison, d’autant qu’il risque de prendre des embruns. Concentrons-nous sur la navigation.
La barre est dure, la mer forte, on peut maintenant parler de gros temps, mais le bateau fonce à huit nœuds avec des pointes à douze pour le plus grand plaisir d’Alex qui à la barre semble apprécier. C’est vraiment ce que l’on appelle un « voileux ». Le trajet ne dure pas assez longtemps pour lui et Punta Cabecera est vite doublée. Finalement ils entrent dans South Bay. Tous se rendent compte des qualités marines exceptionnelles de ce bateau. Les voiles sont affalées, le moteur mis en route et l’ancre est descendue à l’endroit habituel.
Une impression de calme envahit le bateau malgré le vent qui siffle dans le gréement. Alex surveille l’ancre un moment pour s’assurer qu’elle est bien accrochée au fond. Le bateau tire de droite à gauche comme un chien sur sa laisse. Le soleil commence à baisser et après une journée harassante, tout l’équipage pense à se restaurer et à se reposer quand Alex revient de l’avant et annonce :
— J’ai une mauvaise nouvelle.
Nina a compris.


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— La journée n’est pas finie, il faut mettre une deuxième ancre.
— Bon, allons-y. On commence par où ? demande Patrick toujours partant.
Le mouillage numéro deux est au fond du poste avant. Il suffit, en temps normal, d’ouvrir les couvercles des deux coffres, de sortir l’ancre par le capot avant et de la poser sur le pont puis de sortir la chaîne par l’écubier du deuxième guindeau. Ensuite on la passe par la partie gauche de la ferrure d’étrave. On la fait revenir par-dessus le balcon et on l’assujettit à l’ancre avec une grosse manille. On la bascule alors par-dessus le balcon en la retenant à l’aide d’un bout attaché à cet effet. L’opération ne prend normalement pas plus de cinq minutes et le mouillage est prêt à être descendu à l’aide du frein du deuxième guindeau, une fois l’étrave amenée à l’endroit voulu. Le problème est l’empilage de matériel sur le coffre où il est rangé. Alex hésite un moment entre déménager le poste avant ou sortir le troisième mouillage stocké dans les fonds sous le carré plus accessible mais beaucoup plus difficile à sortir.
Nina qui a l’esprit pratique et à qui un coup de ménage ne fait pas peur, décide :
— On va faire une chaîne pour déplacer tout ce qui se trouve au-dessus des coffres du poste avant dans les cabines arrière puis idem dans l’autre sens.
— Et on va faire ça combien de fois ? demande Patrick.
— Deux fois ce soir et deux fois demain.
— Et si on pouvait faire ça avant qu’il fasse nuit… précise Alex.
Ensemble, ils s’y mettent immédiatement malgré la fatigue et le contenu du poste avant se promène dans le bateau en direction d’une cabine arrière puis de l’autre.
Une fois le matériel accessible, l’installation est faite et la deuxième ancre pend maintenant à l’étrave. Alex redémarre le moteur. Cette ancre doit être posée dans un axe de dix degrés à gauche de la première à une distance du double de la longueur du mouillage principal. Nina qui connaît cela parfaitement pour l’avoir souvent pratiqué, a mis des gants et elle guide Alex comme elle a l’habitude de le faire, cette fois à l’aide du manche du guindeau. Béa qui a encore mal au tibia, reste à distance. Quand elle lui fait signe, il arrête d’avancer, enclenche la marche arrière et Nina desserre le frein du guindeau en dosant la descente pour bien étaler la chaîne sur le fond. Ce mouillage est constitué de vingt-cinq mètres de chaîne et de cinquante mètres d’aussière reliées par une épissure cordage sur chaîne, joli travail de matelotage. Une fois toute la chaîne passée, Nina peut prendre l’aussière à la main, l’enrouler autour de la poupée du guindeau puis la laisser filer en freinant suffisamment et en bloquant même par moment la descente pour que l’ancre se plante bien dans le fond. Une fois que le bateau a retrouvé sa place et qu’il est à nouveau tenu par son ancre principale, le second mouillage est réglé juste pour pouvoir retenir le bateau si l’autre chasse. Patrick applaudit. Comme tout l’équipage, il est admiratif de la qualité de la manœuvre. On dirait parfois que Alex, Nina et leur bateau baignent dans de l’huile. Alex pense : « Ça dépend des jours ». Mais ce jour-là ça a baigné, il ne veut pas gâcher ses cartes et ne dit rien.
Il n’y a plus qu’à remettre le contenu des cabines arrière dans le poste avant. À cet instant, certains se disent qu’ils iraient bien y dormir. Dom qui montre un courage extraordinaire dès qu’il s’agit de manger, arrive à les restaurer à l’aide de conserves bien venues qu’il arrange à sa manière. Puis Murielle demande enfin :
— Est-ce que je peux aller dormir pendant une semaine ?
— Allez vous coucher, je surveille, répond Patrick qui fait son Rambo.
Il est parfois un peu agaçant…


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Alex a installé une surveillance. Il a dessiné sur son écran une zone autour du bateau et s’il en sort, des alarmes aussi bien visuelles que sonores se manifesteront sans oublier Ursula qui expliquera ce qui se passe. Ceux qui ne connaissaient pas Ursula ont fini par s’y habituer, elle est un peu le septième membre de l’équipage au point que l’on entend souvent quelqu’un dire : « Ursula a dit… Qu’est-ce qu’on fait ? » Il ne viendrait à personne l’idée de lui manquer de respect et dès que l’on entend son petit accent ou les bip bip avec lesquels elle commence les messages d’alerte importants, on voit les têtes se tourner.
Toute la nuit, le vent a soufflé fort. Le bateau n’a pas cessé de tirer sur ses chaînes en prenant des coups de gîte chaque fois qu’un rappel le mettait un peu en travers du vent. Chacun s’est relayé courageusement à la surveillance même Murielle qui n’a finalement pas eu besoin d’une semaine complète pour récupérer. Nina a fait des bonds toute la nuit. C’est sans doute elle qui a le moins dormi et l’aube trouve Béa dans le cockpit en train de la masser pour atténuer les douleurs intercostales dont elle se plaint parfois. Béa voudrait aussi lui apprendre à contrôler ses anxiétés par des techniques de respiration. Alex n’est pas contre car il pourrait lui aussi mieux dormir mais se dit qu’il y a du boulot. L’équipage se réunit dans le carré pour un bon petit déjeuner, café, thé, lait en poudre, biscottes… Certains rêvent d’une plaquette de beurre et certaines se disent que ce n’est pas plus mal pour la ligne. Le temps a évolué ce matin, le vent ne s’est pas calmé, le ciel est devenu nuageux et des grains de pluie commencent à se succéder. La carte météo du matin n’est pas encore arrivée mais Alex sait que l’onde tropicale passe sur eux. Le temps va se dégrader encore avec plus de pluie puis, plus tard, le vent se calmera et le temps s’améliorera enfin. Ils font ensuite le point au niveau de ce qu’ils ont trouvé sous l’eau. Un GPS ne fonctionne pas sous la mer. Il va falloir calculer la position de ce qu’ils supposent être les épaves des deux bateaux explosés à partir des relevés effectués au compas par Dom. Ce qui donne : 11°49,189 – 64°25,996. Sauf erreur, les épaves sont là et la caisse ne devrait pas être bien loin. Ce point se trouve à trois cent quatre-vingt-dix mètres de la première position fournie par Murielle et cent quatre-vingts mètres seulement de celle estimée par Alex grâce aux explications précises de Murielle.
La carte météo arrive. Demain à la même heure, l’onde tropicale sera passée et il sera possible de retourner plonger. Par contre sur les conseils de Dom, les bouteilles ne seront pas gonflées dans la journée en raison de la pluie et de l’humidité. Aucune objection car personne ne tient à entendre le compresseur. Elles seront gonflées demain en route vers l’îlot Orquilla. En attendant chacun s’affaire à l’intérieur. Alex appelle Raymond et tous lui racontent la journée bien remplie qu’ils ont vécue. L’arrivée spectaculaire de Patrick avec son fusil d’assaut l’a bien amusé.


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Toute la journée, il tombe une pluie battante. La visibilité est nulle. Il a fallu ouvrir tous les bouchons de nable du zodiac car s’il se remplissait d’eau, il pourrait tordre les bossoirs auxquels il est pendu. Alex a courageusement installé sous la pluie un petit taud de récupération d’eau triangulaire entre les haubans et le bas-étai. Le tuyau va jusqu’au bouchon de remplissage des réservoirs. En une journée d’une pluie comme celle-ci, il est possible de récupérer cent litres d’eau. Patrick trie ses photos, met à jour des notes dans son ordinateur et bricole avec une GoPro étanche qu’il aimerait bien utiliser demain. Béa a encore pas mal de courriels à répondre. Alex se lance des vérifications à droite à gauche en vain car tout fonctionne et c’est ce qui l’étonne le plus. Dom fait du pain pour quelques jours puis comme le four est chaud et qu’il a de la pâte, des pizzas. Pour le reste il n’y a qu’une chose à faire : attendre en écoutant de la musique relaxante pour supporter la vie à six dans un espace restreint. Dans l’après-midi le vent se calme progressivement suivi par la pluie. Le plus fort de l’onde est derrière eux, le temps va maintenant se rétablir, la nuit prochaine devrait être plus calme.


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