L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 37
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 37


L'or des 
garimpeiros

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ISBN 9789403665702

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Chapitre 37



Aujourd’hui il devrait se passer quelque chose. Tout le monde en est sûr. Mais quoi ? Au départ du Sirius l’équipe est remontée à bloc par ce qu’a dit Dom. Et même si la caisse n’était pas sous ce morceau-là de l’épave, ils trouveront bien un moyen de déplacer le dernier. C’est donc une plongée classique qui va avoir lieu ce matin avec Patrick et Dom au fond et Nina dans le zodiac. Le vent s’est un peu calmé depuis hier et Nina ne devrait pas trop faire de bonds dans le pneumatique. Patrick et Dom plongent. Au cours de la descente au fur et à mesure que leur vision du site s’améliore, ils constatent que le paysage a changé. Ce qui se précise en arrivant. Le morceau de l’épave qu’ils ont tiré hier a effectivement bougé. Pas énormément mais il a tourné et basculé sur un côté en libérant au moins en grande partie la surface qui était dessous. Patrick et Dom commencent à tourner autour et si cela n’était pas déconseillé en plongée, ils retiendraient leur souffle. Un bout de l’aussière coupée est visible. Effectivement on voit qu’elle a été sectionnée par le bord tranchant de la coque déchirée. Ils cherchent aux alentours une caisse qui serait posée sur le fond. Rien ne ressemble exactement à cela mais alors que Dom scrute les environs, il reçoit une grande tape sur l’épaule. Patrick lui montre l’endroit où un bord de la coque est posé. Et là ils aperçoivent une boucle de corde et quelque chose qui pourrait être le coin d’une caisse en bois sombre qui dépasse de dessous l’épave. Patrick qui n’ose plus prendre d’initiative, laisse Dom saisir la poignée et la tirer. La caisse ne bouge pas car elle est coincée sous l’épave. Ils creusent un peu à la main autour pour s’assurer surtout qu’ils ne rêvent pas. Et bien non, ils ne rêvent pas. La partie qu’ils arrivent à dégager correspond bien à ce qu’a décrit Murielle. Patrick s’approche et regarde la caisse sous tous les angles car sa GoPro enregistre. Encore une petite tentative pour tirer la caisse. Mais non, elle est bien enfouie. Au moins elle est là. Dom fait signe à Patrick de se calmer car lui-même se sent excité puis lui signale qu’ils remontent. Dom prolonge un peu le palier car il constate que cette découverte leur a fait consommer un peu plus d’air. Arrivés en surface, ils crient en cœur à Nina :
— On l'a trouvée !
— C’est pas vrai !
— Si, elle est là mais elle est bloquée sous l’épave, il va falloir creuser un peu autour.


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Nina retransmet immédiatement l’information par radio et reçoit un youpi général en retour.
Et le zodiac rentre au bateau.
C’est la joie, tout le monde s’embrasse. Ils savent maintenant où est cette caisse, ils n’ont plus qu’à la remonter.
Dom tempère un peu :
— Elle a l’air bien coincée mais on doit pouvoir creuser autour et la dégager suffisamment pour la tirer.
Murielle toujours partante :
— Eh bien creusons.
— Creuser à terre n’est pas difficile. Si tu veux planter une pelle dans ton jardin, elle se plante et tu ne bouges pas. Si tu fais la même chose au fond, la pelle ne se plante pas et c’est toi qui recules.
— De toute façon on n'a pas de pelle.
— C’est vrai mais on va se débrouiller avec les outils que l’on a. On n’avait pas prévu de faire du jardinage.
Nina cherche des solutions :
— On a bien deux pelles pour le ménage mais en plastique pour ne pas rouiller.
Entre temps, Patrick a déchargé la vidéo de sa GoPro dans son ordinateur.
L’équipage descend dans le carré car il y a trop de lumière dehors pour voir l’écran. La vidéo de Patrick est accueillie avec des Ho et des Ha d’enthousiasme. Remonter cette caisse ne semble pas insurmontable.
Alex réfléchit comment faire :
— On peut rassembler tout ce qui peut servir de pic pour creuser puis des spatules pour évacuer le sable autour. Avec un peu de chance, il n’y aura pas besoin de creuser beaucoup. Qu’est-ce que tu en penses Dom ?
— Oui ce n’est pas un problème. Ce n’est que du sable et même tassé, on devrait pouvoir y arriver. Par contre, c'est quand même un certain chantier à organiser et si on veut la sortir aujourd’hui, on a intérêt à tout prévoir sinon il faudra revenir demain. Donc il faut qu’on puisse, si besoin, rester au fond plus longtemps que d’habitude. Pour commencer il faut gonfler les blocs que nous venons d’utiliser. Il n’y a aucun intérêt à descendre à trois, on se gênerait et on n'irait pas plus vite. Je ne sais pas combien de temps il nous faudra pour libérer cette caisse car elle a l’air bien bloquée sous l’épave. Elle est à moins de dix mètres de la verticale du zodiac lorsqu’il est à son mouillage. On va descendre une corde avec deux blocs de rechange, un sac d’outils cordages etc… et un ballon de levage tout prêt. Patrick sera en relais à cinq mètres. Avec un bloc de douze litres, il a une heure d’air. Nous, au fond, on aura à peu près autant avec les deux blocs bi-bouteilles de vingt litres en comptant que l’on va utiliser plus d’air en travaillant. Pour info, si on reste une heure à travailler, on a entre quarante minutes et une heure de palier à trois mètres avant de sortir. On risque de finir tard. J’aimerais aussi avoir le deuxième bloc de douze litres dans le zodiac. Si jamais on était un peu justes pour les paliers, Patrick pourra nous le descendre.


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Dom semble avoir des tables de plongée dans la tête. Le compresseur est déjà en route.
Alex et Nina rassemblent les outils dans un grand sac. Il y a de tout : des marteaux, un burin, des limes, des grands tournevis, des spatules plus ou moins larges et même la louche avec laquelle Dom fait les crêpes et dont il n’a plus besoin puisqu’il n’y a plus d’œufs.
Pendant ce temps, Dom, Béa et Patrick se reposent en écoutant chanter le compresseur.
En milieu d’après-midi, le matériel est déposé dans le zodiac. Puis les trois plongeurs embarquent tout équipés suivis d’Alex qui ne sait plus bien où se mettre. Et voilà une belle brochette d’aventuriers entassés dans un zodiac qui vont déterrer une caisse d’or avec une louche.
Tout d’abord le matériel est descendu avec précaution. Dom et Béa plongent puis Patrick qui reste à cinq mètres. Ils continuent jusqu’au fond. La caisse est toujours là. Dom met un peu d’air dans le ballon et déplace tout le matériel à proximité de la caisse. Ils commencent à creuser sous la caisse et sur les côtés. Ils grattent le sable tassé avec le burin, les limes etc… en essayant ce qui convient le mieux sachant qu’il n’existe aucun outil spécialisé de type extracteur de caisse d’or sous une épave. Ils tapent, grattent et par moment n’y voient plus rien. Pour enlever le sable, la louche se révèle d’une efficacité redoutable. Ils travaillent patiemment sans précipitation, creusent autour de la caisse et de temps en temps essayent de la faire bouger pour voir si elle serait libérée. D’après Murielle, elle fait cinquante centimètres de long. Vont-ils être obligés de creuser si profond ? On pourrait penser qu’à un moment, il sera possible d’arracher la caisse de là-dessous. Dom a bien fait de penser que l’opération risquerait d’être longue. Ils surveillent leur air et se rendent à l’évidence qu’ils vont devoir avoir recours aux blocs descendus en réserve. Dom va être le premier à changer de bouteilles car il consomme toujours un peu plus d’air que Béa. La consommation d’un plongeur est généralement comprise entre quinze et vingt litres d’air par minute selon les individus. Un plongeur s’habitue à avoir une respiration calme et régulière qui lui assure une autonomie maximale mais il ne doit jamais chercher à économiser plus son air en retenant sa respiration, c’est dangereux et de toute façon inefficace. Dom change de bouteilles sous la surveillance de Béa. L’opération n’est pas difficile mais ils ont l’habitude de se surveiller l’un l’autre. Puis il revient creuser. Cinq minutes plus tard, Béa fait de même. À force de travailler, ils leur semblent que la caisse commence à bouger puis ils arrivent enfin à l’extraire de dessous l’épave. Dom et Béa se tapent dans la main. La caisse dont les dimensions correspondent aux informations données par Murielle, possède une poignée en corde de chaque côté. Ils font un amarrage sécurisant les deux boucles. Elle a l’air en bon état et ne pas avoir souffert de sa chute. Dom la ceinture quand même dans tous les sens au cas où elle voudrait s’ouvrir. Puis elle est amarrée à la corde, les deux blocs aussi. Les outils sont rangés. Béa insuffle un peu d’air dans le ballon car elle sait qu’elle en a plus que Dom. Le tout est amené vers le mouillage du zodiac et Béa monte leur précieux butin lentement en dosant l’air dans le ballon jusqu’à la profondeur de Patrick visiblement ravi de les voir arriver. Ils en ont pour quarante minutes de palier et il leur reste largement la quantité d’air nécessaire. Patrick accompagne le ballon jusqu’à la surface où il aide Alex à sortir la caisse qui pèse bien ses vingt kilos et tout le matériel puis redescend un peu tenir compagnie à Dom et Béa tant qu’il lui reste un peu d’air et finit en surface prêt à descendre le bloc de douze litres disponible dans le zodiac en cas de besoin ce qui ne sera pas nécessaire. Comme il est inutile de laisser le mouillage du zodiac, Patrick le relève. Ils sont encore plus chargés qu’à l’aller. Le soleil commence à baisser et ils se dirigent lentement vers le Sirius.


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Murielle et Nina les accueillent hilares. La caisse est chargée à l’aide d’un palan frappé en bout de bôme utilisé normalement pour sortir le moteur hors-bord de l’annexe et posée au fond du cockpit. Tout le matériel de plongée est embarqué, le reste est laissé dans le zodiac, le but étant de rentrer si possible avant la nuit. Nina va détacher le mouillage mais cette fois récupère le pare-battage qui le marquait. Puis le Sirius rejoint son mouillage de South Bay sans le bruit du compresseur puisque normalement demain personne ne plonge. Pendant tout le trajet, ils ont du mal à détourner leur regard de cette caisse. Depuis qu’ils en rêvent ! Murielle reconnaît celle qu’elle a vu mettre à l’eau. Alex reconnaît celle qu’il voit en cauchemar depuis plusieurs jours. C’est l’euphorie. Raymond est tenu au courant et partage leur joie. Le Sirius rejoint son mouillage habituel. L’ancre est jetée. Ça y est, ils ont réussi. Toute cette aventure humaine commencée il y a trente-deux jours dans le carré du bateau de Raymond. Tous ces hauts, tous ces bas, ces préparatifs, ces calculs, ces investigations de tous pour aboutir à un succès total. Le parcours sans faute en somme. Il fait maintenant nuit et à la lumière des lampes du cockpit, la scène est encore plus belle. Alex va chercher un vieux ciseau à bois puisque le burin est encore dans le zodiac, un marteau et un tournevis car la caisse est fermée à la fois par des vis et des clous. Patrick s’attelle à la tâche d’ouvrir la caisse. Il en tremble et se tape sur les doigts plusieurs fois. Il arrive à faire sauter les planches du haut ce qui dévoile d’abord un matelas de paille vite arraché. Puis c’est la stupéfaction. Tous regardent la caisse les yeux ébahis. Personne ne prononce un mot, subjugués par ce qu’ils ont sous les yeux. Jusqu’à ce que Béa reprenne ses esprits et dise :
— L’or c’est pas jaune d’habitude ?
— Si je crois, répond Dom.
— C’est peut-être un revêtement, tente Murielle toujours optimiste.
— De l’or plaqué plomb alors, répond Patrick.
Alex est allé chercher une lime, prend un morceau d’or plaqué plomb et l’entame :
— Non c’est du massif. Du plomb massif vingt-quatre carats.


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