L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 38
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 38


L'or des 
garimpeiros

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ISBN 9789403665702

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Chapitre 38



Le groupe au complet est sous le choc et reste assis dans le cockpit à regarder cette caisse de plomb. Murielle qui refuse encore l’évidence, prend le morceau de plomb qu’a entamé Alex et lime un peu plus profond au cas où : du plomb. Elle en prend un autre et l’attaque en profondeur : encore du plomb. Finalement elle vérifie tous les morceaux : du plomb, du plomb, toujours du plomb. Alex qui voit qu’elle va finir par se faire mal lui enlève la lime. Elle voudrait continuer mais il lui dit :
— Arrête. On s’est fait avoir, c’est tout. Tu ne vas pas t’esquinter les mains à limer tout ce plomb. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. Je ne comprends vraiment pas.
Murielle sanglote :
— Tout ça c’est de ma faute, je n’aurais jamais dû parler de cette caisse. C’est moi qui vous ai embarqués là-dedans. Je m’en veux.
— Mais non, tu ne nous as pas obligés à venir. On s’est bien amusés. Ce n’est pas tout le monde qui a l’occasion de vivre une aventure pareille sur une île déserte au milieu des pirates et des trafiquants à qui on a quand même réussi à piquer six cent quarante dollars par vingt-cinq mètres de fond. C’est pas banal ça, peu de gens passent des vacances comme celles-là.
Murielle sourit en essuyant ses larmes et la tension descend d’un cran. Elle continue cependant à vider la caisse et enlève finalement le tapis de paille de dessous et :
— Oh ! Regardez !
Dans un coin au fond, coincé entre deux planches, un minuscule point jaune brille. Sans attendre qu’Alex lui tende un outil, elle a extrait avec son ongle un tout petit morceau d’or.
Patrick regarde ce que Murielle a trouvé :
— C’est une pépite, c’est comme ça qu’on trouve l’or dans la terre. Elle est déjà d’une belle taille bien que parfois il puisse y en avoir de plus grosses. Cela prouve qu’il y avait bien de l’or dans cette caisse sans doute dans des sacs et cette pépite en est tombée quand l’or a été remplacé par du plomb.
C’est Murielle qui pose la question qu’ils ont tous sur les lèvres :
— Ça vaut cher une pépite comme celle-là ?
— Il faudrait la peser mais peut-être qu’avec elle et le portefeuille, on arrive à sept cents dollars. C’est un sacré butin.


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Dom qui retrouve le sens de ses responsabilités annonce :
— Bon, c’est pas tout ça, mais moi, il faut que j’aille faire la tambouille parce que des journées comme celle-là, ça creuse.
— C’est toujours le même qui bosse sur ce bateau, rajoute Béa, je vais t’aider.
Murielle, restée seule dans le cockpit, scrute méticuleusement tous les recoins de la caisse à la recherche d’une autre pépite qui se serait sauvée de son sac. Sans succès. Elle remet alors la paille au fond puis range tous les morceaux de plomb et tasse la paille du dessus. Elle referme la caisse, éteint la lumière du cockpit et rentre rejoindre ses amis d’infortune.
Depuis l’ouverture de la caisse et la découverte des vingt kilos de plomb, Patrick que décidément rien ne peut abattre pas même le renoncement à un million d’euros, a fait ce que les autres n’étaient certainement plus en état de faire : réfléchir. Et une fois qu’ils ont recouvré leurs esprits grâce aux talents culinaires de Dom et Béa qui ont fait des miracles vu les conditions, il leur fait part de ses réflexions :
— En me remémorant tout ce que nous avons vu depuis que nous sommes arrivés sur cette île, je viens de découvrir qu’il n’y avait qu’une chose que nous n’avons pas expliquée. Ce sont les traces du deuxième avion sur la piste, postérieures de peu à celles du Cesna 182. Nous avons attribué ces traces à un trafic de drogue ce qui nous a été confirmé par l’opération d’embarquement dont nous avons été les témoins pendant notre séjour. Nous n’avions aucune raison de douter que cet avion ne se soit pas livré à cette même activité par hasard peu de temps après le passage du Cesna. Le transfert d’une cargaison, probablement de drogue, auquel nous avons assisté malgré nous, n’a pu que nous conforter dans l’idée que ce deuxième avion n’avait rien à voir avec l’affaire qui nous intéressait mais seulement avec les trafics sévissant dans la région. Par contre rien ne le prouvait. En fait cette hypothèse nous arrangeait bien et tombait tellement juste que nous n’avons pas cherché plus loin. Nous avons fait une erreur qui pour notre défense était difficilement évitable.


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Nina s’impatiente :
— Accouche. On dirait Alex.
— Bon, j’y arrive. Voilà mon hypothèse puisque je n’ose plus rien affirmer. Quand les brésiliens se sont faits faucher leurs vingt kilos d’or par les vénézuéliens, vous pensez qu’ils sont restés les bras croisés en se disant : « Ah ! mince alors, ils nous ont bien eus, tant pis on fera plus attention la prochaine fois » ? Ils ont quand même dû la chercher leur caisse d’or et ont vite retrouvé la trace de ceux qui la leur avaient prise car un avion ne disparaît pas si facilement dans la nature. D’une manière ou d’une autre, et pas forcément en douceur, ils ont réussi à savoir non seulement où elle était cachée mais aussi comment et quand elle devait être exfiltrée. Cet avion serait tout simplement venu récupérer l’or caché sur l’île. Je vous rappelle que c’est celui qui a le plus grand écart entre les roues ce qui signifie qu’il s’agit probablement d’un appareil assez gros avec l’autonomie pour un aller-retour avec le Brésil. Mais ne voulant pas se contenter de récupérer l’or et voulant aussi éliminer ceux qui la leur avaient volée au cas où il leur viendrait l’envie de recommencer ou par vengeance, ils ont pris l’or dans la caisse, l’ont remplacé par du plomb, peut-être trouvé sur la base militaire de l’île, puis remis la caisse en place dans sa cachette. Pour ouvrir la caisse, il a fallu un ciseau à bois pour les clous et un tournevis pour les vis ce qui prouve que cette caisse a servi deux fois et que quand elle a été refermée, il manquait des vis ou elles étaient cassées d’où l’ajout de clous ou l’inverse. Ensuite il suffisait de faire parvenir à l’équipage de pirates du Bertram 61, les détails du rendez-vous du bateau de pêche dont on a vu la photo dans le téléphone d’un des membres de l’équipage en les laissant penser qu’ils avaient trouvé seuls ces informations. Il était évident que ces pirates ne manqueraient pas d’attaquer ce bateau pour lui voler sa cargaison et s’en débarrasseraient de leur manière expéditive habituelle à grand coup d’explosifs. Manque de chance pour eux, rien ne s’est passé comme prévu. Premièrement les vénézuéliens ont mis la caisse à l’eau ce qui n’est pas le plus grave puisque si, même nous, avons pu la remonter, ils auraient pu le faire. Mais surtout Murielle est arrivée avec ses copains.
— Ce ne sont pas mes copains !
— Le résultat : une dizaine de morts, la caisse au fond que seuls les brésiliens savent remplie de plomb et là-dessus à la faveur d’un repas bien arrosé et d’une dorade au poivre dans le carré d’un bateau, sept imbéciles se montent une gamberge grosse comme l’Himalaya et six d’entre eux se pointent avec leurs joujoux pour récupérer une caisse sans la moindre valeur et dont tout le monde se fout.
Alex répond :
— Et c’est avec une telle prise de conscience de notre bêtise que tu comptes nous remonter le moral ?
— Ne t’inquiète pas, à quelque chose malheur est bon. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un grand malheur. On arrivera bien toujours à faire quelque chose de cela.
— Je me demande bien quoi.


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