L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 35
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 35

L'or des 
garimpeiros

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Format poche, couverture souple brillante, 252 pages.

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ISBN 9789403665702

Note : Les notes de bas de page (termes de marine, abréviations, commentaires aidant à la compréhension) ne sont pas reproduits dans la version en ligne. Pour avoir tous les détails achetez le livre.


Chapitre 35



Pendant le voyage vers l’îlot Orquilla, l’équipage a le temps de penser à tout ce dont ils vont avoir besoin. Le but est d’essayer de déplacer la partie avant du Bertram couchée sur un côté pour voir dessous. Arrivé au mouillage, il va falloir embarquer à quatre dans le zodiac avec tout le matériel. Pour la première fois, il n’est pas si grand. Les trois plongeurs sont équipés et se marchent un peu sur les palmes. Une aussière de quarante mètres, différents cordages, un bloc de douze litres avec un narguilé et deux ballons de levage tout neufs pliés, plus Alex qui pilote. Une fois le zodiac à son mouillage, un bout de l’aussière de quarante mètres est descendu. Dom et Béa plongent pour l’attacher solidement à un taquet d’amarrage du bateau situé sur le bord où il est couché puis remontent. Ils n’ont besoin de faire un palier que s’ils restent plus de quinze minutes à cette profondeur. Alex récupère le mou et amarre l’aussière à un anneau du zodiac avec un nœud gansé pouvant être largué facilement. Il passe à Béa un ballon qui pour l’instant ne ressemble pas du tout à un ballon mais à un simple sac sur lequel est indiqué cinq cents kilos. Dom, Béa et Patrick redescendent de sept mètres le long de la corde. Patrick tient le bout du narguilé. Dom installe une boucle à l’aussière à l’aide d’une bonne dizaine de demi-clés bien serrées et y accroche le mousqueton du ballon. Patrick insuffle un petit peu d’air dans le ballon juste pour le déplier. Dom et Béa redescendent. Béa s’arrête à une profondeur d’où elle voit Patrick bien nettement. Dom continue sans avoir besoin d’aller jusqu’au fond. Il voit très bien l’étrave du bateau et fait signe à Béa de lever. Elle transmet à Patrick qui commence à gonfler le ballon avec le narguilé. Il monte un peu. Dom voit le morceau de bateau se redresser. Il se dit que finalement, il n’est peut-être pas si lourd. Le ballon est maintenant totalement gonflé et l’air que Patrick continue d’envoyer, déborde par le dessous et s’échappe en grosses bulles. La partie de bateau n’a pas décollé du fond par contre le fait de l’avoir levé par un bord fait que maintenant il penche de l’autre côté. Dom fait signe à Béa de poser la charge. Elle a tout de suite compris et transmet à Patrick en même temps qu’elle prend la corde à deux mains et palme pour aider l’étrave à se poser de l’autre bord. Dom fait de même à sa profondeur. Patrick ouvre le clapet du ballon et l’étrave se pose dans un nuage de sable. Elle a basculé. Dès que le sable en suspension s’est dissipé, Dom que Béa a rejoint, descend en espérant trouver la caisse. Et elle n’est pas là ! Nouvel échec qu’il va falloir annoncer aux autres. Patrick qui n’a pas pu résister, arrive. Il regarde bien pour s’assurer que Dom et Béa n’ont rien manqué. Mais non. Et comme il a sa GoPro sur la tête, il la met en route et fait le tour du morceau de bateau maintenant posé sur l’autre bord. Patrick pense à détacher l’aussière du taquet d’amarrage et ils remontent tous les trois. Comme Dom est resté au fond plus longtemps en s’agitant, il veut marquer un petit palier à trois mètres ce qu’ils font ensemble. La nécessité d’un palier ne dépend pas seulement de la durée et de la profondeur de la plongée mais aussi de la quantité d’air respiré et donc de l’effort produit au fond. Dom sait parfaitement gérer cela. En sortant de l’eau tous les trois ensemble, la tête interrogative d’Alex les aurait presque fait rire s’ils n’avaient pas été contraints de le décevoir d’un simple signe. Retour au bateau sans qu’il soit nécessaire d’annoncer le fiasco. Nina et Murielle ont compris et encore une fois le Sirius rentre à South Bay bredouille accompagné de la douce musique du compresseur. Heureusement que le Sirius est seul dans la région. Dans des zones fréquentées à la fois par des navigateurs de surface et des plongeurs sous-marins, ceux-ci sont la hantise des bateaux au mouillage. Alex a le souvenir d’une soirée au Frioul où tout le monde s’apprêtait à sortir l’apéritif quand trois bateaux de plongée sont rentrés en même temps compresseur en marche et ont fini de gonfler leurs blocs sous la huée de toute la communauté. Il y a des heures pour les bouteilles de plongée, d’autres pour les bouteilles de pastis et ça se respecte.


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Format poche, couverture souple brillante, 282 pages.

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ISBN 9789403665702



— On se rapproche des difficultés maximales, prévient Alex sans cacher son inquiétude. Demain on peut essayer de déplacer la partie arrière du bateau avec les deux ballons mais je ne suis pas sûr que ce soit possible. En supposant qu’on y arrive et que cette satanée caisse ne soit toujours pas là, on rentre dans le dur. Il ne restera que le dessous du fond du bateau sous les moteurs et je vous signale que comme cette partie est celle qui recouvre le plus de surface, c’est là qu’il y a le plus de chance qu’elle soit.
— Alex tu es trop optimiste, l’interrompt Murielle, ça te jouera des tours.
— Et bien s’il faut, on démontera les moteurs, reprend Dom.
— Ben voyons, quand on voit le pataquès que c’est de démonter un moteur sur un bateau au sec. C’est sûrement plus facile par vingt-cinq mètres de profondeur. On sera encore là à Noël et je vous signale, les enfants, que pendant qu’on bricole, les réserves baissent et la ligne de flottaison remonte. Enfin j’espère que demain on conclut.
Alex appelle Raymond et lui raconte la journée.
-J’espère que vous allez trouver vite.
Il est visiblement inquiet depuis qu’il est au courant de cette photo dans le téléphone. Alex ne veut pas s’occuper de cela pour l’instant, peut-être par peur d’y trouver d’autres choses inquiétantes. Nina a détaché les quelques pages utilisées du carnet et les a faites sécher. Elles attendent dans une pochette. Il n’y a sans doute aucune inquiétude à avoir. Sur une des pages, elle a vu une position avec une date et une heure. Elle pense que c’est justement le rendez-vous qu’avait le bateau de pêche avec son contact en mer. Elle a regardé sur la carte, ça semble cohérent. En quoi ce rendez-vous manqué pourrait-il poser un problème ?


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