L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 28
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 28

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 28



Tout est prêt pour une première descente de Dom et Béa. C’est Nina qui les accompagnera, Patrick devant s’économiser pour une deuxième plongée éventuelle. Elle saura parfaitement quoi faire si les conditions deviennent trop dures. Le zodiac est amené à l’arrière, tenu par les deux palans des bossoirs, il reste bien plaqué contre l’échelle de bain dépliée et se trouve un peu abrité des vagues. Elle embarque suivie des deux plongeurs tout équipés sauf les palmes car en l’absence d’une véritable échelle de plongeurs, ils doivent les mettre et les quitter dans le pneumatique. Ils s’éloignent en bondissant sur les vagues jusqu’à la bouée et s’y amarrent. Dom et Béa sont face à face sur les boudins et, parfaitement synchronisés par des années de pratique, basculent ensemble vers l’arrière sans provoquer de déséquilibre. Nina installe l’échelle sur le boudin bâbord puis prend la VHF.
— Alex ?
— J’écoute.
— Ça y est, ils descendent.
— Et toi ça va, ça ne bouge pas trop ?
— Ça va. J’essaie de ne pas m’envoler.
Dom et Béa descendent tranquillement le long du mouillage. Pour eux dès, quelques mètres de profondeur, la mer est calme. Ils commencent leurs recherches. Pendant le temps qui leur est imparti au fond, ils vont parcourir méticuleusement mais sans succès la plus grande surface possible autour de l’ancre à la recherche de traces d’épaves ou de débris. Ils remontent, préviennent Nina qu’ils sont en palier puis, cinq minutes plus tard, émergent.
— Alors ?
— Rien, absolument rien, c’est désespérant. On commence à se demander si Murielle n’a pas fait un mauvais rêve.


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Les plongeurs grimpent dans l’annexe et ils rentrent tous les trois toujours en bondissant dans les vagues.
Personne ne leur demande s’ils ont vu quelque chose tant la déception se lit sur leurs visages.
Après que Dom et Béa aient quitté leurs équipements, ils se retrouvent dans le cockpit.
— Est-ce que vous vous sentez pour une nouvelle tentative aujourd’hui ? demande Alex. Repartir déplacer l’ancre, revenir chercher deux plongeurs et refaire une recherche. Sinon on rentre, c’est vrai qu’avec ce vent et la mer, c’est un peu fatiguant.
— Non, au fond c’est tranquille, répond Béa.
— Peut-être mais Nina m’a l’air d’avoir été un peu secouée.
— C’est vrai que je commençais à trouver le temps long. Mais bon, ça va.
— Si je comprends bien, reprend Patrick en s’adressant plus particulièrement à Alex, vu la météo, demain c’est repos de toute façon.
— Repos je ne sais pas, mais il est peu probable que l’on puisse venir ici. Le vent a encore forci, la mer va suivre. On va se retrouver en plein dans une onde tropicale qui risque d’être forte avec des grains, le vent qui tourne et des rideaux de pluie dans lesquels on ne verra plus rien. Le mouillage deviendra difficile à tenir.
— Alors moi je suis d’accord pour faire une plongée avec Béa ou Dom s'il y en a un des deux qui pense pouvoir en faire une autre aujourd’hui en respectant bien sûr le temps de récupération pour celui qui m’accompagnera.
— Pas de problème, répond Dom qui est bien sûr volontaire, en consultant l’ordinateur de plongée qu’il a au poignet. Le temps que vous déplaciez l’ancre vers une nouvelle position, j’aurai récupéré. Béa a un peu mal au tibia, elle a une grosse boule, elle va rester à bord.
Nina est bien embêtée d’avoir blessé Béa qui voyant sa tête lui prend le bras en lui disant :
— Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave, rien n’est cassé. Demain c’est oublié.
Alex organise donc une deuxième expédition :
— Pour commencer, il faut recaler la position de recherche. D’après Raymond et ses calculs, l’erreur par rapport à notre référence serait plutôt dans le sens nord-sud. Selon lui, la longitude est juste par contre beaucoup de variables peuvent avoir influé sur la latitude.
— Ah ! C’était donc ça cette conversation bizarre, intervient Murielle.
— Oui, selon sa théorie, la zone où chercher n’est pas un cercle autour de la position mais plutôt une ellipse orientée nord-sud et à son avis plutôt vers le nord. Donc si on veut suivre ses conseils, on devrait maintenant chercher autour de 11°49,193' – 064°26,082'. Vous êtes d’accord ?
À l’approbation générale, Alex reprogramme le GPS. Le plein d’essence est complété.
— Bon alors Murielle et moi on va déplacer l’ancre, par contre on s’est aperçu que pour cela il fallait du poids à l’arrière sinon avec quelqu’un à l’avant qui tire on enfourne, on embarque beaucoup et l’hélice sort de l’eau. Béa est-ce que tu peux quand même venir juste pour faire du poids parce que je crains qu’avec Murielle seule, ce ne soit un peu juste. Nina reste à bord, je sais quelle pourra se débrouiller s’il y a un problème ou si elle doit venir nous chercher.


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Tout le monde acquiesce et c’est parti. Murielle pilote, Béa est en face, Alex assis à côté d’elle. Ils foncent dans les vagues en direction de la bouée repère. Alex se met à l’avant et lève un peu le mouillage. Béa a pris le GPS et guide Murielle jusqu’à la nouvelle position. Alex lui fait signe d’avancer, puis d’arrêter et il redescend l’ancre en la retenant pour qu’elle croche bien et lâche tout. Ils ont embraqué beaucoup moins d’eau. Est-ce dû au fait qu’il y ait deux personnes à l’arrière ou que ce ne soit pas Patrick qui soit à l’avant ? Sans doute les deux. Ils reviennent au bateau.
Alex veut être certain que tout se passe en sécurité. Il demande à Dom :
— Tu es sûr de pouvoir faire une deuxième plongée, ça va ?
— Oui, oui.
— Ton ordinateur te dit que tu peux plonger ?
Dom regarde à nouveau sa montre et appuie sur le bouton rouge qui fait défiler les écrans.
— Depuis dix minutes, je peux plonger jusqu’à quarante mètres.
— OK, mais au moindre doute tu arrêtes tout.
— Pas de problème, ne t’inquiète pas.
— Oh si je m’inquiète. Une tête brûlée comme toi !
Dom et Patrick s’équipent et descendent dans le zodiac où les attend Alex. Et c’est reparti pour un tour à saute-mouton sur la mer qui continue de se former au fur et à mesure que le vent monte. Amarrage à la bouée, installation de l’échelle et plongeons de Dom et Patrick qui disparaissent vers le fond.
Alex appelle Nina à la VHF pour prévenir et c’est Béa qui répond.
— Et le tibia ça va ?
— Pendant que tu es loin, je vais en profiter pour régler mes comptes avec Nina.
— Ah d’accord !
— Et toi tu te cramponnes ?
— Il faut oui.


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Dom et Patrick descendent tranquillement en essayant de voir le plus loin possible malgré une visibilité qui n’est pas extraordinaire. Les deux plongeurs commencent leurs recherches en essayant de couvrir la plus grande surface possible mais ne trouvent désespérément rien. Patrick qui y croyait vraiment, commence à s’inquiéter à l’idée de devoir annoncer un nouveau fiasco à ses camarades. Au moment où il devrait commencer à remonter, il distingue au loin à la limite de visibilité, une forme étrange qui lui rappelle quelque chose qui n’est ni minéral, ni végétal, ni animal. Il tape sur l’épaule de son ami et lui montre la direction. Immédiatement et comme un seul homme, ils s’y rendent. Ce qu’ils découvrent en approchant de la chose, confirme ce que Patrick avait pensé : un fusil d’assaut parfaitement vertical le canon planté dans le sable, la crosse en l’air avec la lanière qui flotte. Dom se précipite sur cet objet incongru en ce lieu paisible et l’arrache du sable. Patrick qui connaît les armes mieux que lui, se précipite pour la lui enlever des mains au cas où il n’ait pas pensé qu’un fusil chargé peut fonctionner sous l’eau s’il n’est pas encore trop rouillé. Il le manipule et constatant qu’il l’est effectivement, verrouille le cran de sécurité. Si ce n’est pas vraiment ce qu’ils s’attendaient à trouver, c’est déjà un début. Ils regardent tout autour mais ne voient rien qui puissent ressembler à une épave ni à une caisse. Par contre Patrick tend la main dans une direction où dans le lointain une forme sombre se détache du fond sans qu’il soit possible d’en distinguer nettement les contours. Patrick va s’élancer quand Dom le retient. Ils ont dépassé leur temps à cette profondeur et sont déjà sur leur réserve de sécurité. S’ils prolongeaient encore leur séjour, il leur faudrait aussi rallonger leur palier voire en faire deux à six et trois mètres et pour cela il leur faudrait encore de l’air. Ensuite Dom sait qu’Alex, en haut, va s’inquiéter s’ils ne commencent pas la remontée maintenant. Il consacre encore quelques secondes pour faire un relèvement. Puis fait signe à Patrick de le suivre. Toujours guidé par son compas, il retrouve rapidement la corde et l’ancre. En habitué, il saura parfaitement revenir à l’endroit où était le fusil et à ce qu’ils ont vu au loin. Ils remontent ensuite tranquillement, Patrick avec son fusil à la main et arrivent à la profondeur du palier qu’ils vont prolonger un peu accrochés à la corde du mouillage ce qui leur permet de se faire une idée de l’état de la mer qui les attend en surface. Alex qui commençait à se faire du souci, est rassuré. Il a compris que la plongée a juste été un peu plus longue que prévue et espère que ce n’est pas pour rien. Même sans être plongeur, il sait que le palier sera aussi un peu plus long. Il appelle Nina en VHF.
— Ils n’ont pas mis plus longtemps que d’habitude ? répond Nina.
— Huit minutes.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je ne sais pas, je suis comme toi, j’espère.
— Après tout, ils ont pu s’éloigner plus loin que prévu et ont mis quelques minutes à retrouver leur chemin.
— Restons calmes.
— Tu verrais dans quel état est Murielle…
L’équipage ronge son frein. Sachant que le lendemain ils ne pourront sûrement pas venir, ils voudraient bien au moins une lueur d’espoir, un indice, quelque chose… Alex sent que ça s’agite. Un plongeur arrive à l’échelle, monte et Alex voit arriver Patrick avec un fusil qu’il jette à ses pieds et sort de l’eau suivi de Dom.
— Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
— On approche. C’était planté dans le sable et de là où on l’a trouvé, on a cru voir quelque chose au loin mais on n’avait pas le temps d’y aller.
— Alors vous l’avez ramené en souvenir ? C’est les filles qui vont être contentes.
— C’est sûr.
Petit coup de VHF :
— On rentre.
— Alors ?
— On se calme.
Elles ont compris qu’il y avait du nouveau.


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Ils rentrent et s’amarrent aux palans des bossoirs. Patrick qui n’est jamais opposé à un petit effet, se lève dans l’embarcation avec son fusil d’assaut.
Nina, Murielle et Béa en cœur poussent un cri.
— C’est un vrai, demande Nina ?
— Non, il est en plastique et flottait à la surface… Non seulement c’est un vrai mais en plus il était chargé. J’ai mis le cran de sécurité sous l’eau mais faites attention, il faut enlever le chargeur avant de le manipuler.
— Y a pas de risque, je ne vais pas y toucher.
— Si vous nous aidez à nous débarrasser et nous donnez à boire, on vous explique.
C’est Dom qui prend la parole :
— Ce fusil était planté dans le sable. On est allé voir. Et de là on a aperçu au loin ce qui pourrait être une épave mais on n’avait plus le temps. J’ai les relèvements qui vont permettre de calculer la position précise et je pense que la prochaine fois qu’on descend, on sera juste dessus.
Patrick qui a réussi à extraire prudemment le chargeur du fusil, annonce :
— C’est un AK47 de fabrication russe. Le chargeur est à moitié vide et le cran de sécurité était enlevé. Je pense que celui qui l’a laissé tomber à l’eau ou qui est tombé avec, était en train de s’en servir. Sans doute contre toi et tes collègues, Murielle.
— Jamais un fusil ne m’aura fait tant plaisir, dit Nina. On ne doit pas être loin du but. Qu’est-ce qu’on va en faire ? On ne va quand même pas le garder à bord. Si on a une visite, il va être difficile d’expliquer qu’on est juste venu faire un peu de tourisme avec un fusil d’assaut pour la déco.
Malgré la réticence à jeter des cochonneries à la mer, il n’y a aucune objection à balancer celle-ci par-dessus bord. Seule sa position est intéressante. Plouf !


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