L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 12
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 12

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 12


Chapitre 12



Patrick s’extrait de la descente avec difficulté en raison de sa carrure, une tasse de café à la main.
— Bien reposé ? lui demande Nina.
— Oui, c’est bien agréable d’être bercé.
Patrick est le monsieur muscle de l’équipe avec des cheveux blonds mi-longs totalement incontrôlables. Même à l’intérieur, on a l’impression qu’il a la tête dans le vent. En raison aussi bien de sa hauteur que de sa largeur, le seul endroit où il puisse dormir à bord est la banquette tribord du carré qui peut s’élargir et qui fait trois mètres de long. Les grands sont toujours un peu handicapés sur un petit bateau car la hauteur sous plafond, baptisée hauteur sous barrots même sur les bateaux où il n’y en a pas, est forcément limitée. En plus le Sirius en a beaucoup ce qui fait que l’on entend parfois un boom suivi d’un « putain de rafiot ! ». Ce à quoi Alex répond :
— Va s’y, exprime-toi, ça ne sert à rien mais ça défoule.


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Quand on pense qu’Alex avec son mètre soixante-quinze a déjà tendance à se cogner partout, on se dit que Patrick devrait s’entraîner à vivre à genoux ce qui ne résoudrait pas pour autant le problème de sa largeur.
Il est ce qu’on appelle un grand reporter c’est-à-dire qu’après cinq années d’études de journalisme, il est entré dans un journal en tant que « petit reporter » pour couvrir les problèmes de voisinage, les chiens écrasés et les accidents de la route. Il a rapidement compris qu’il faisait un métier où il valait mieux être indépendant pour faire connaître son talent. Il rencontra quelques collègues subissant la même frustration du début de carrière et ensemble, ils décidèrent de se lancer pour faire eux-mêmes un premier reportage sur un sujet qui les intéressait tous et qui malheureusement semble inépuisable : l’écologie et en particulier l’extraordinaire destruction de la nature aux États-Unis par l’industrie de l’extraction du gaz de schiste dont les américains voudraient bien nous faire « profiter ». Leur reportage montra les paysages de plusieurs états comme la Pennsylvanie, le Texas, le Dakota du Nord, défigurés par les forages, les millions d’hectares des grandes plaines transformés en sites industriels, les nuisances sur l’homme par la pollution des nappes phréatiques, la sismicité provoquée par les incessantes explosions souterraines et toutes les autres conséquences de cette folie humaine sur l’homme lui-même. C’est Patrick qui révéla l’histoire de ce patron de compagnie qui après avoir détruit l’habitat de milliers de gens, a fait annuler un projet de forage dans sa région parce qu’il était trop près de chez lui.


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Ce reportage publié dans une revue très connue sera le point de départ de sa carrière. Après qu’un autre collègue spécialisé dans la vidéo, rapidement formé à la plongée et la prise de vue sous-marine, les ait rejoints, ils sont partis à la recherche d’images témoignant de la pollution des coraux dans plusieurs mers du monde. La Mer Rouge, la Polynésie et bien sûr l’Australie dont la barrière de corail blanchit à vue d’œil. Ils mirent l’accent sur la disparition au niveau mondial de quinze pourcents du corail avec les conséquences dramatiques que cela a sur la chaîne alimentaire. Enfin reconnu, on a commencé à s’intéresser à son travail et à lui confier des missions. C’est ainsi que Patrick s’est trouvé engagé dans une équipe partant en Guyane faire un sujet sur l’orpaillage clandestin. Plus qu’un reportage, c’était une véritable enquête qui a duré plusieurs mois. Il a fallu s’infiltrer dans ce milieu violent en se rapprochant des réseaux qui s’occupent de l’approvisionnement des sites d’extraction clandestins, de l’importation de la main d’œuvre et de l’exportation de l’or pour révéler comment cette ruée est en train de ravager la région par une exploitation sauvage. Les forêts détruites, les rivières polluées par les métaux lourds contaminant tout ce qui s’y trouve et finissant par tuer les hommes avant de rejoindre la mer pour diffuser ce poison. L’accès aux sites d’extraction n’a pas été facile. Même avec sa carrure, Patrick s’est plusieurs fois sentit tout petit face à des fusils tenus par des gaillards n’ayant pas envie de le laisser, lui et ses copains, voir ce qu’ils ne voulaient pas montrer. Il leur a fallu être persuasifs, rusés et parfois courir vite. Il est le seul à ne pas avoir été vraiment surpris par l’histoire de Murielle.


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