L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 24
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 24

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 24



Alex qui s’est souvent trouvé malgré lui dans des situations où il a dû côtoyer de près des trafiquants en tous genres, sait qu’il ne faut jamais déranger ce genre de personnes dans leurs activités et que si on respecte cette règle, ils n’ont aucune raison de créer des problèmes qui pourraient se retourner contre eux.
Un jour Alex, Nina et sa sœur Sylvie qui pour une fois avait pu se libérer suffisamment longtemps pour venir faire un bout de chemin sur le Sirius, faisaient route, à l’automne, du sud de la France vers le détroit de Gibraltar. Les prévisions météorologiques étant mauvaises, ils se dirigent vers un petit port de pêche de la côte espagnole pour se mettre à l’abri. En l’absence de pontons, les bateaux sont amarrés sur des quais bien pleins ce qui tend à prouver que les navigateurs écoutent la météo par prudence ou par peur du mauvais temps. Les voyant chercher où se mettre, deux personnes sur un bateau les appellent pour venir s’amarrer à couple et leur prennent gentiment les amarres. Sur ce bateau deux hommes : un sérieux, concentré presque sévère et un autre assez jovial dont la préoccupation principale est l’heure de l’apéro pour lequel d’ailleurs il est très généreux avec ses voisins. Une ambiance sympathique s’installe.
— D’où venez-vous, où allez-vous ?
— Nous, on vient de Sète et on va à Gibraltar puis aux Canaries. Et vous ?


L'or des 
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Et là, changement de sujet de la part de celui qui apparaît être le chef et semble vouloir museler un peu son lieutenant trop bavard. Bon ce n’est pas grave, on va parler d’autre chose mais on a compris. La météo tarde à s’améliorer, l’ambiance avec les voisins est détendue autour de multiples apéros en discutant de choses et d’autres sans importance et surtout du temps qu’il fait. Les jours passent et la météo ne change pas. Il y avait probablement une date de livraison à respecter car un soir une grosse voiture immatriculée en France arrive sur le quai et se gare près du bateau. À bord une petite famille avec femme et enfants. Pendant la nuit, transbordement discret du bateau vers la voiture et à l’aube, le chef a disparu avec la voiture et la petite famille innocente. Au prochain apéro à bord, on constatera que certains vaigrages pendent car l’équipier n’a pas fini de refermer toutes les cachettes. Débridé par l’absence de son chef, il divulguera que le bateau a été prêté et qu’il revient du Maroc. Personne ne lui dit qu’il ferait bien de faire un peu de rangement avant d’inviter des gens à bord. La météo a fini par devenir plus clémente et tout cela est resté en fait un bon souvenir d’une rencontre pas banale où le Sirius a servi de paravent à des trafiquants qui se sentaient juste un peu trop visibles du côté opposé au quai.
Une autre fois Alex et Nina empruntent le canal qui relie un port à un étang du sud de la France et arrivent en retard pour la dernière ouverture du pont-levis. Tant pis, ils attendront demain et vont s’amarrer à un quai quelques centaines de mètres avant le pont. Ils ont bien remarqué ces deux pêcheurs à la ligne debout à chaque extrémité du quai et font bien attention de ne pas les déranger. Ils s’apprêtent à passer une nuit tranquille dans leur bateau. Les deux pêcheurs restent là, parfaitement immobiles avec leurs cannes à pêche. La nuit tombe, ils sont toujours là. Nina verrouille bien la descente ainsi que tous les capots avant d’aller se coucher. Au milieu de la nuit, des bruits de moteurs les réveillent et par un hublot, ils assistent à un défilé de voitures qui se garent l’arrière vers le canal, les phares éteints. Les coffres sont ouverts en même temps qu’un petit bateau arrive et le transbordement commence. À peine chargées, les voitures s’en vont une à une. Puis le bateau repart. Les pêcheurs ont disparu.


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ISBN 9789403665702



Ils ne comptent pas le nombre de fois où ils ont vu des déchargements divers sur des plages ou dans des mangroves suite à un appel de phares vers le large.
Ils n’ont jamais eu de problème car ils savent que parfois il est plus intelligent de passer pour des imbéciles.
Patrick a vécu une aventure assez extraordinaire alors qu’il s’était embarqué sur un bateau devant se rendre du sud de la France à l’île de la Réunion car son propriétaire allait s’installer là-bas. La navigation se fait tranquillement à un rythme de croisière. D’abord la Corse puis la Sardaigne et enfin voilà la Sicile. Là, dans un mouillage, par le plus grand des hasards, il sauve la vie d’un sicilien en train de se noyer. Il lui administre la collection complète des premiers secours et quand le nageur est transporté à l’hôpital pour quelques contrôles, les médecins n’ont plus qu’à constater qu’il est sauvé. Quelques jours plus tard, la famille du rescapé vient chercher l’équipage au complet pour une méga fête en remerciement du geste de Patrick. Un monde fou est réuni pour leur faire connaître l’hospitalité sicilienne et les spécialités culinaires comme les arancini ou le pizzolo, le tout arrosé de Nero d’Avola. Des chants, des danses… Une soirée extraordinaire qui dura d’ailleurs toute la nuit. Quelques jours plus tard, le bateau repart en direction de Port-Saïd en Égypte pour emprunter le canal de Suez. Tous ceux qui sont passés par là le diront, les formalités et complications administratives sont un calvaire : déclarations, vérifications, mesures du bateau, jusqu’à trouver un pilote disponible car dans le canal, le skipper du bateau n’est plus maître à bord. Pour y naviguer, il faut un pilote habilité à commander un porte-conteneurs de trois cents mètres de long même pour un voilier de dix mètres et le tout, bien sûr, au frais des plaisanciers. Il y a des agents qui se font payer très cher pour effectuer les formalités, mais attention à bien le choisir. Certains ont mis un mois à passer cet obstacle. Au point que beaucoup préfèrent mettre leur bateau sur un cargo pour passer cette étape. Patrick et ses amis arrivent, un peu inquiets, un officiel les accueille et leur annonce que tout est prêt.
— Le pilote vous attend, vous passez demain matin. Non non, vous n’avez rien à payer.
Le sicilien que Patrick a sauvé appartenait à la Mafia. La grande fête n’était qu’une partie du remerciement. Discrètement il a fait intervenir ses relations pour organiser un passage royal à Patrick et ses amis. Tout cela n’est pas très moral, mais Patrick pouvait-il laisser ce pauvre gars se noyer ?


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