L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 31
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L'OR DES GARIMPEIROS : Chapitre 31

L'or des 
garimpeiros

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Chapitre 31



L’équipage est stimulé par les découvertes d’hier et la bonne progression des recherches. Chacun tient son poste et remplit bien sa tâche, voire deux comme Dom qui fait office de chef plongeur et de chef cuistot. Levé de bonne heure ce matin, il a fait des crêpes ce qui répand dans le bateau une douce odeur particulièrement appréciée des bretons. La moitié de l’équipage est breton : Dom, Béa et Murielle. En conséquence les autres aussi sont devenus spécialistes en crêpes et en galettes de sarrasin qu’il ne faut surtout pas confondre d’autant que dans certains cas l’appellation change selon que l’on s’adresse à un breton du nord ou un breton du sud. Dom et Béa sont des bretons du nord et Murielle du sud mais la cohabitation se fait plutôt bien. Le problème principal est que pour faire des crêpes, les bretons du sud comme du nord utilisent des œufs et que malgré toutes les précautions prises pour les conserver le plus longtemps possible, certains commencent à avoir le mal de mer. Dom se dépêche donc d’utiliser ceux qui sont encore bons pour le plus grand plaisir de tous. Une fois ce copieux petit déjeuner dégusté, le Sirius reprend le chemin de l’îlot Orquilla qu’il commence à connaître par cœur. Le vent et la mer ont un peu forcis depuis hier qui était une journée exceptionnellement calme. Le temps normal dans les Caraïbes est venteux. Sur les cartes postales, on ne voit pas le vent et beaucoup sont surpris de découvrir que la navigation y est plutôt musclée. Alex a un ami, lui aussi breton, qui fait du bateau dans sa région natale. Il lui arrive de passer des vacances en Guadeloupe mais n’y navigue jamais car il trouve qu’il y a trop de vent. Aujourd’hui il n’est pas nécessaire de déplacer l’ancre ce qui économise du temps. Comme promis Dom est de la première plongée et Béa l’accompagnera. Nina restera dans le zodiac. Tout le monde a trouvé que la GoPro était une bonne idée, surtout ceux qui ne plongent pas comme Raymond à qui Alex a pu faire passer une version compressée de la vidéo. La caméra retrouve donc sa place sur la tête de Béa qui emmène également une torche pour faire ressortir les couleurs et mieux voir certains détails. Mais Patrick explique :
— Tu ne dois pas l’utiliser constamment car elle ne couvre pas tout le champ de la caméra qui a une optique grand angle contrairement à la torche qui concentre sa lumière dans un faisceau étroit. L’avantage de la GoPro est d’avoir un champ visuel plus large que toi et c’est ce qui nous intéresse mais si tu éclaires une petite zone, elle va se régler sur cette partie de l’image et tout le reste deviendra noir. Donc tu laisses la torche en temps normal puisqu’on a bien vu hier que la lumière est suffisante et tu ne l’allumes que quand tu vois quelque chose d’intéressant que tu veux faire ressortir.


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— Par exemple une caisse d’or, complète Murielle.
Une fois au fond, ils commencent à survoler le site. Alex a conseillé de commencer par chercher à l’ouest car il pense que la caisse a plus de chance de se trouver par là. Mais il leur a demandé de se rendre avant de l’autre côté vers l’épave du plus petit bateau et de l’éclairer avec la torche de manière à avoir la couleur exacte de la coque. Ils partent donc filmer ce bateau en l’éclairant puis parcourent la totalité de la zone vers l’ouest et en explorent la plus grande partie possible pendant les trente minutes que leur autonomie leur permet. Il leur paraît étrange d’aller voir un endroit éloigné des épaves où il n’y a rien, mais de toute façon, la caisse n’est descendue avec aucun des deux bateaux mais avant eux, qui se sont éventuellement déplacés ensuite avant de couler à leur tour. Il n’y a donc pas de raison que la caisse soit exactement au même endroit que les bateaux. Ils font confiance à Alex et Raymond avec leurs calculs qui jusqu’à présent ont quand même réussi à les amener vers les épaves qu’ils chercheraient sinon loin d’ici. Le palier de décompression est un bon moment pour réfléchir à tout cela. Dom et Béa sortent bien sûr un peu déçus. Nina prévient le reste de l’équipe de leur retour en les préparant encore à une nouvelle déconvenue. La déception fait partie de la recherche, elle supporte l’espoir pour finalement aboutir à la découverte. Dom éteint la GoPro sur la tête de Béa.
Le retour au bateau n’est pourtant pas triste. Alex a bien prévenu que les calculs effectués pour essayer de savoir où était cette caisse sont à nuancer du fait d’une incertitude et qu’il faudra jusqu’à trois ou quatre plongées pour la trouver. De toute façon, si personne ne l’a prise, elle est par là.
Dom et Patrick vont pouvoir faire la deuxième plongée dès que Dom aura récupéré. Patrick a déchargé la GoPro dans son ordinateur. Il n’a pas vraiment regardé mais juste un peu parcouru la vidéo. Alex demande à Béa la couleur du bateau de pêche.
— Il est bleu clair, presque turquoise, sale avec des taches de rouille.
— OK. On regardera les vidéos ce soir. Donc maintenant, Dom et Patrick, vous allez explorer la partie ouest de la zone où le Bertram est éparpillé. Regardez bien partout parce que dans les débris, vous pourriez bien manquer ce qu’on cherche. J’aurais aimé la trouver à côté des épaves mais je commence sérieusement à penser qu’elle a coulé par là et que les bateaux lui sont tombés dessus ensuite. Il n’est pas impossible qu’elle soit cachée par des débris. Enfin méfiez-vous d’une chose, il peut rester des armes ou des explosifs qui n’ont pas sauté et qui peuvent fonctionner sous l’eau. Ne touchez à rien de suspect. Patrick, si tu trouves une grenade tu la laisses au fond.
— Ah bon !


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Dom et Patrick tout équipés partent avec Alex aux commandes du zodiac. Patrick a sa GoPro sur la tête. La méthode est rodée, les plongeurs descendent. Alex prévient Nina et commence son attente, bercé par la mer.
Les plongeurs arrivent en bas et reconnaissent parfaitement les lieux. Ils commencent à parcourir la zone à quelques mètres du fond parfois un des deux déplace un panneau ou quelque chose qui pourrait cacher la caisse mais ne voient rien que des objets hétéroclites éparpillés. Par contre un morceau de l’étrave du bateau est là couché sur le côté. Ils s’en approchent. Et si la caisse était dessous ? De toute évidence ce morceau de bateau est très lourd. Patrick en fait le tour. Il attrape une main courante en inox toute tordue qui devait ceinturer le pont. Il pose ses deux pieds au sol et essaye de toutes ses forces de soulever la pièce pour la basculer de l’autre côté. Dom voit immédiatement le danger et bondit pour arrêter Patrick. Il ne faut jamais faire d’effort violent en plongée. On n'improvise pas à trente mètres de profondeur, on ne fait que ce qu’il a été prévu de faire. Le risque d’un gros effort à cette profondeur est l’essoufflement qui est la deuxième cause d’accident après les problèmes de décompression et y conduit parfois. À terre lorsqu’une personne fait un effort violent, sa respiration s’accélère ce qui bien sûr ne pose pas de problème puisque l’air n’est pas limité. Sous l’eau et particulièrement à grande profondeur, la quantité d’air disponible est limitée par le débit du détendeur. Le plongeur va alors avoir l’impression qu’il manque d’air et toujours vouloir en aspirer plus sans penser à vider ses poumons. L’impression de manquer d’air va s’accroître et créer une panique augmentant le phénomène qui peut le conduire à enlever ce détendeur qui l’empêche d’aspirer et là, c’est la noyade ou alors pousser le plongeur à une remontée en panique et là, c’est l’accident de décompression. Un plongeur expérimenté pourra déceler l’approche d’un essoufflement et se forcer à expirer profondément. En remontant un peu, il pourra alors reprendre le dessus et une respiration normale. À trente mètres, un essoufflement survient en quelques secondes. Si le plongeur n’arrive plus à contrôler sa respiration et s’il ne peut pas compter sur la vigilance de son binôme, il risque un accident. Dom attrape Patrick et le fait remonter lentement d’une dizaine de mètres. Il lui demande par signe si ça va ce à quoi il répond par le signe OK. Par sécurité il lui fait comprendre de respirer au même rythme que lui. Pendant deux minutes ils restent là, sans bouger à respirer calmement. Dom aurait pu décider d’arrêter la plongée mais ne voulant pas dramatiser ce qui est resté un incident sans conséquence, redescend en lui faisant signe de le suivre. Ils retournent vers ce morceau de bateau et le regardent de près. Sans essayer de le déplacer, Dom le secoue juste un peu pour voir s’il bouge, mais non il est parfaitement posé au fond de tout son poids. Et si la caisse était dessous ? Patrick à côté le regarde et n’ose plus bouger car il a bien compris que si Dom n’a pas interrompu la plongée et qu’il est revenu secouer un peu ce truc, c’est pour lui faire plaisir. Il se rend compte qu’il a fait une énorme bêtise. Que Dom vient peut-être de lui sauver la vie et qu’il ne faudrait pas qu’il se prenne pour un plongeur du niveau de Dom et Béa. Il en est très loin. Sous leur apparence de fondus casse-cous se cachent de vrais professionnels. Alex le sait et sans eux, jamais il ne se serait lancé dans cette expédition. Ils remontent maintenant tranquillement, font un palier un peu plus long que d’habitude ce qui ne peut pas nuire, puis émergent plus tôt que prévu car ils ont consommé un peu plus d’air.


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Lorsqu’ils ressortent Alex les accueille et leur demande si ça va. Il voit bien qu’il y a un problème. Dom dira simplement :
— On a eu un un petit souci sans gravité, ne t’inquiète pas.
Alex n’insiste pas, il sait bien qu’ils n’ont encore rien trouvé mais il s’en fout. Caisse ou pas caisse, ils sont tous là, c’est la seule chose qui compte.
Arrivé au bateau, Patrick qui pense que casser la glace tout de suite sera préférable dit :
— J’ai fait une énorme connerie et Dom m’a sauvé la vie.
— Mais non, c’est pas à ce point, tu as juste commis une petite erreur. Tout le monde en fait. C’est le métier qui rentre et tu te débrouilles très bien.
Et ils racontent leur plongée.
Murielle qui ne connaît de la plongée que les dangers, pâlit et va se cacher dans le bateau. Béa la rappelle :
— Allez, c’est bon, ça arrive, on en parle plus. Viens boire un coup, il n’est pas mort, il en verra d’autres.
L’atmosphère se détend et le bateau rentre à South Bay vent arrière en gonflant ses bouteilles.
Arrivé au mouillage Patrick décharge la deuxième vidéo dans son ordinateur. Étrangement il manque la fin ce que personne ne relève. Les deux vidéos sont analysées. On voit effectivement bien la couleur du bateau de pêche. Six têtes ont le regard rivé sur le petit écran et visitent la zone en scrutant chaque détail à la recherche d’un indice qui serait passé inaperçu aux plongeurs. Parfois quelqu’un dit « Arrête » et Patrick fait un arrêt sur image ou revient en arrière. Rien qui puisse ressembler à une caisse n’est visible. Il y a bien sûr cette partie avant du bateau posée sur le côté et qui empêche de voir dessous. Mais pourquoi la caisse aurait-elle plus de chance d’être là dessous plutôt qu’ailleurs ? Alex pense que le quart de la surface où elle devrait se trouver a été explorée. Il faut continuer. Il marque sur sa carte cette zone ainsi que l’endroit où se trouve cette partie de bateau. Puis apéro, décontraction et soirée tranquille. Alex appelle Raymond qui a apprécié de voir la vidéo et il lui promet la suite que Patrick est déjà en train de préparer.


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