LE TRESOR DE ROBERTO BUARQUE - CHAPITRE 18 ALBERT SOLDER
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LE TRESOR DE ROBERTO BUARQUE - CHAPITRE 18
ALBERT SOLDER

Le trésor de Roberto 
Buarque

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Format poche, couverture souple brillante, 252 pages.

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ISBN 9789403815626


Chapitre 18



Alex, Nina et Béa ont dormi toute l’après-midi et jusqu’au lendemain matin, ce qui confirme qu’ils avaient vraiment besoin de récupérer. Dom a laissé son bateau et est venu rejoindre sa compagne pour passer la nuit, lui aussi, chez Pascale et Hervé. Au petit matin, ils se retrouvent pour un méga petit déjeuner sur la belle terrasse qui donne sur la marina et la baie du Marin. Ils avaient fini par oublier que cela puisse exister. Murielle et Patrick, leurs voisins, sont là eux aussi avec Lilly pour qui les deux appartements ne font qu'un depuis longtemps. Pascale est aux petits soins pour ses amis et ne sait que faire pour les remercier d’avoir retrouvé son bateau. Hervé le montre moins, mais lui aussi est dans le même état d’esprit. La première chose qu’ils font pour commencer la journée est d’appeler l’hôpital pour essayer d’avoir des nouvelles de Karine et Meldreg. On les informe que les deux patients sont encore en service de réanimation, mais ils peuvent parler à l’infirmière qui s’occupe d’eux. Meldreg est toujours très faible et devrait y rester encore au moins une journée. Il remonte bien la pente et pourra ensuite être transféré dans un autre service pour subir des examens complets et finir de se rétablir tranquillement. Ce ne sera pas trop grave pour lui. Par contre, Karine est encore dans le coma. Il y a cependant bon espoir qu'elle reprenne connaissance, mais personne ne peut encore dire quand. Ils sont autorisés à passer les voir quand ils veulent, mais on leur conseille d’attendre le lendemain. L’hôpital aimerait aussi connaître leurs identités et ils sont bien obligés de répondre qu’ils ne connaissent que leurs prénoms car leurs papiers ont disparu. Il faudra attendre que Meldreg reprenne suffisamment de forces pour savoir qui ils sont et d’où ils viennent.
Lui est probablement breton car c’est un prénom très rare que l’on rencontre uniquement en Bretagne mais comme indice c’est un peu juste. L'employée du bureau de la marina qui les avait reçus pour afficher l'annonce, a dit que Karine avait un petit accent de l'est. Elle n’est donc peut-être pas française. Il est probable que des policiers viennent questionner Meldreg sous peu sans attendre qu’il aille mieux et de préférence en le fatiguant au maximum. Si on regarde son comportement avec le bateau de Pascale et Hervé, on se dit que la police n’est pas très à l’aise dans cette affaire. Il faut dire qu'il y a une personne disparue qui se promenait avec un faux passeport et un gros flingue, ce qui est déjà un peu troublant, et que cet individu, soupçonné d'avoir abandonné deux personnes en mer, n'a probablement pas volé un bateau pour aller faire une partie de pêche.


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En attendant, l’équipe au complet se rend sur le ponton six de la marina au chevet du Sirius. Il est bien amarré à sa place et attend qu’on vienne s’occuper de lui, car il y a de quoi faire. Une fois la descente ouverte, on se rend bien compte à quel point ce bateau a été malmené. Plus rien n’est à sa place, ce qui n’était pas enfermé traîne sur le sol ou sur les banquettes ainsi que le contenu des placards qui se sont ouverts sous l’effet des chocs dans les vagues. Les coussins qui ont servi à caler la pauvre Karine et à l'évacuer traînent pêle-mêle dans le carré. Tout est mouillé. Même ce qui se trouvait dans la cabine arrière bâbord est maintenant par terre car il avait fallu la vider entièrement pour atteindre la vieille trinquette rangée depuis dix ans dans un endroit où il n'était pas prévu d'aller la chercher de sitôt ni surtout dans de telles circonstances. Il y a beaucoup d’eau sur le sol et dans les fonds rentrée en cascade par la descente ou les aérateurs au cours des plongeons dans les vagues et des allers-retours dans le cockpit et comme beaucoup de matériel y est stocké, il va falloir tout vider.
Après un moment d’abattement à se demander par où commencer, ils se ressaisissent. Même les équipages des bateaux voisins veulent aider. Ils leur montrent le journal France Antilles du jour où figure en première page la photo du Sirius à son arrivée, amarré le long du ponton sept, et où on voit Alex, Nina et Béa un peu hagards avec les traits tirés, en compagnie du médecin colonel Vidol qui, lui, semble prêt à repartir. Grâce à la participation de Patrick, l’article résume assez justement l’aventure qui a permis de ramener les deux naufragés à bon port.
Pascale propose de sortir sa voiture de son garage pour pouvoir y entreposer le matériel, car le plus simple est effectivement de vider complètement le bateau. L’ensemble du matériel va passer par la grosse voiture de Patrick. La marina lui a prêté un bip pour ouvrir la barrière électrique qui permet un accès au plus près du ponton, et le transbordement peut commencer. Alex s’étonne que l’on puisse casser autant de vaisselle en mangeant des sandwichs et du pain d’épices. Sur le pont, la survie a été pliée tant bien que mal et rendez-vous est pris avec l'entreprise spécialisée qui s'occupe de ce type d'embarcation. Ils vont d'abord la gonfler pour contrôler son état, puis faire l'inventaire de son armement, remplacer ce qui doit l'être, recharger la bouteille, puis la replier et la ranger dans un nouveau conteneur en espérant qu'elle n'ait plus jamais à en ressortir. La trinquette explosée est transportée chez un voilier pour voir si elle peut être sauvée ou s'il faut en faire une neuve, mais l'espoir est faible. La vieille est rincée, repliée et rejoindra la collection des anciennes voiles qu’Alex se félicite d’avoir gardées. Patrick a prestement démonté le panneau solaire qui menaçait maintenant de s’envoler. Un métallier soudeur allemand qui s’est récemment installé sur la marina vient redresser et ressouder ses supports tordus ou cassés. Alex a contacté son assureur qui est d’ailleurs le même que celui de Pascale puisque c’est lui qui avait conseillé Raymond lorsqu’il avait acheté son bateau. La totalité des dommages seront pris en charge dans le cadre du sinistre déjà déclaré pour l'Ombre Blanche, y compris d'ailleurs les dépenses de carburant et autres consommables puisque considérées comme ayant servi à sauver le voilier. Un expert passera voir les deux bateaux dès que la police voudra bien rendre le sien à Pascale, car il est toujours saisi et aucune intervention n'y est possible pour l'instant. Les cinq amis vont maintenant emmener le Sirius au chantier de réparation proche de la marina où il va être mis au sec. Le mât sera déposé et l’ensemble des pièces du gréement vérifiées à la recherche de celles qui auraient été déformées par des efforts excessifs. Le moteur sera révisé dans les moindres détails. Tout ce qui a l’air fatigué va être changé et ils vont découvrir une chose qu’Alex n’aurait jamais cru possible. Le pied de mât, une grosse pièce en aluminium de deux centimètres d'épaisseur où le mât est posé et calé, s'est fendu en deux. Alex pense qu'il a fallu vingt ou trente tonnes de compression pour arriver à cela et se promet de ne plus jamais mener un bateau à la dure à ce point, car la casse n'était vraiment pas loin. Puis le mât est réinstallé et, après application d'une peinture anti-fouling sur la partie immergée de la coque, il est remis à l'eau. Après deux semaines de soin, il peut enfin rejoindre sa place au ponton.


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Le Sirius ressemble à nouveau à ce qu’il était. Il est maintenant prêt pour de nouvelles navigations. Les voisins de ponton qui les aident à s'amarrer leur confirment qu'il est bien mieux comme ça et leur demandent des nouvelles de Karine et Meldreg.
Alex a un œil attentif à l'électronique du bord, son domaine de prédilection et, après l’avoir vérifié et essayé, annonce d'un air un peu solennel :
— Maintenant c’est prouvé. Les ordinateurs ne craignent pas le mal de mer.
De temps en temps, un groupe de personnes passe sur le ponton et on entend :
— Tu as vu ? C’est le Sirius.
— Oui, ça c’est un sacré bateau.
Nina et Alex se réinstallent progressivement à bord en reprenant lentement leurs habitudes, car eux aussi ont été un peu secoués. Depuis déjà vingt ans qu'ils n'ont pas vu passer, ils vivent pratiquement en permanence sur leur bateau. Ils ont laissé leur maison en Ardèche à des amis qui préfèrent la campagne et qui s’en occupent très bien pour eux. De temps en temps, ils rentrent s'y mettre au vert quelques temps pour changer un peu du bleu de la mer.
Alex a perdu quelques kilos dans cette aventure et personne ne comprend bien pourquoi, il voudrait les reprendre. Il pense qu'il vaut mieux avoir quelques réserves et de toute façon, ne monte plus guère à son mât puisque Dom le fait très bien pour lui, hissé par Patrick qui se fait un plaisir d'annoncer que la drisse est coincée chaque fois qu'il doit le redescendre.


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